Première partie, chapitre I : Notes




1-  J.-B. Vico, Autobiografia, A cura de Fubini, Einaudi, Turin, 1965, p. 28.

2-  J.-B. Vico, Institutiones oratoriae, Opera, a cura di F. Nicolini, Vol. VIII Versi d’occasione e scritti di scuola, Leterza, Bari, 1941, pp. 159-207.

3-  Il s’agit du renouveau culturel suscité par D’Andrea et Aulisio, Tommaso Cornelio et Leonardo di Capio, Buragna et Lucentorio Pozzio.
     Giannone, Storia civile del Regno di Napoli, Giacchetti, Prato, 1865, livre XL, chap. 5, pp. 503-505.
     Voir aussi : B. Croce, Storia del Regno di Napoli, Laterza, Bari, 1958, pp. 171-176.

4-  J.-B. Vico, Autobiografia, p. 25.
     Vico semble vouloir souligner un aspect négatif de la réforme juridique d’Aulisio qui aurait, à son avis, insisté sur la philologie aux dépens de l’éloquence.

5-  Cicéron, De Oratore, Belles lettres, Paris, 1971.
     On trouvera ces idées éparses tout au long de l’œuvre, rapportées par Crassus, l’un des trois personnages du dialogue. À titre indicatif, je citerai le passage suivant : « Exhortons les enfants... à bien pénétrer la grandeur de cet art. Engageons-les à ne pas se contenter des règles, des maîtres, des exercices dont tout le monde fait usage (il s’agit de la rhétorique)... À mon sens, personne ne saurait devenir un orateur accompli, s’il ne possède tout ce que l’esprit humain a conçu de grand et élevé (omnium rerum magnarum atque artium scientiam assecutus) » Liv. I, V-VI, n. 19-20.
     Au passage, je dirai que Cicéron a opéré un profond bouleversement qui dépassait les limites de la rhétorique pour affecter l’esthétique, lorsqu’il affirme : « Ce n’est pas l’éloquence qui est née de la rhétorique mais la rhétorique qui est née de l'éloquence. » (De Oratore, I, XXXII, 146) C’est l’affirmation de la primauté de la parole sur la langue, de l’intuition sur la raison. Si l’on jette un regard sur la tradition de la culture italienne de Valla à Vico et de Vico à Croce, il est bien possible de dire que les paroles de Cicéron en indiquent le caractère le plus marquant.

6-  Cicéron, De Oratore, I, LXII, 264.

7-  Pico della Mirandola, De hominis dignitate – Heptaplus – De ente et uno, A cura di E. Garin, Vallecchi, Florence, 1942.
     Pour une traduction française du De hominis dignitate, P.-M. Cordier, Jean Pic de la Mirandole, Paris, 1957.

8-  J.-B. Vico, Autobiografia, p. 47.

9-  J.-B. Vico, Autobiografia, p. 29.

10-  Mon interprétation met l’accent sur la signification philosophique du texte, mais elle rejoint celle de Garin. « Arrivó a polemizzare à favore della tradizione contro il rinnovamento, ma per concludere con uno sfozo di conciliazione che salvasse le conquiste del passato, non in quello che avevano di trito, ma in quello cha poteva essere ripreso in un più vivo indirizzo di studi » (E. Garin, Giovanni Pico della Mirandola, Arte grafiche, Parma, 1963, p. 21).
      Voir aussi, du même auteur : L’umanesimo italiano, Laterza, Bari, 1958, Chap. III.

11-  M. Ficino, Théologie platonicienne de l’immortalité de l’âme, par R. Marcel, Belles Lettres, Paris, 1964.

12-  « Mundi copulam, hymeneum », De hominis dignitate, p. 102.

13-  Voir, à ce propos, A. Chastel, « Marsilio Ficino et l’art », in Archivo di filosofia, 1933. Pour lui, l’originalité de la pensée ficienne relève du fait qu’elle se fonde sur l’expérience artistique du Quattrocento.

14-  « Statuit tandem optimus optifes ut cui dare nihil proprium poterat commune esse quidquid privatum singulis fuerat... Definita ceteros natura intra praescriptas a nobis leges. Tu nullis angustiia cohercitus pro tuo arbitrio, in cuius manu te posui, tibi illam preefinies...
      Neque te coelestem neque terrenum, neque mortalem neque immortalem, decimus, ut tui ipsius quasi arbitrarius plastes et fictor, in quam malueris tute formam effingas
 » (De hominis dignitate, p. 106).

15-  Moyen-Âge et Renaissance, Gallimard, Paris, 1969, p. 81.




t311101 : 10/10/2018