Première partie, chapitre IV : Notes




1-  J.-B. Vico, Orazioni inaugurali, Oratio III, pp. 27-36.

2-  « Unus homo est quod vult ; fit quod lubet ; agit quod placet » (Oratio III, p. 27). Rappelons les paroles de Pic de la Mirandole : « Ut intelligimus postquam nati sumus conditione, ut simus quo esse volumus... » (De hominis dignitate, Op. cit. p. 48).

3-  Pico della Mirandola, De hominis dignitate, Op. cit. p. 130.

4-  « Nostrae tempestatis dogmatici ante metaphysicam pro dubiis omnia vera habent » (J.-B. Vico, De antiquissima italorum sapientia, C. 1, n° 3, Opere I, Laterza, Bari, 1968, p. 138).

5-  J.-B. Vico, Polemiche relative al De antiquissima, (Opera, Vol. I, p. 274).

6-  J.-B. Vico, Oratio III, Op. cit. p. 31.

7-  Je souligne entre autres cette affirmation : « Et quia crediderunt indignum homine litterato fateri aliquid nescire, ita assuevere commentitias suas rationes adornare » (R. Descartes, Regulae ad directionem ingenii, édit. H. Gouhier, Vrin, Paris, 1965, Reg. II, p. 37, 1).

8-  J.-B. Vico, Oratio III, Op. cit. p. 31.

9-  R. Descartes, Règles pour la direction de l’esprit, Oeuvres philosophiques, Garnier, Paris, 1963, Vol. I, p. 85.

10-  « Sed interim valde periculosum est ne quae forsitan errorum maculae ex illorum nimis attenta lectione contractae quantumque invitis et caventibus nobis adherant » (Edit. Gouhier, p. 40, 20).

11-  « Et nous ne deviendrons jamais des philosophes si nous avons lu tous les raisonnements de Platon et d’Aristote, et que nous sommes incapables de porter un jugement assuré sur les sujets qu’on nous propose ; dans ce cas, en effet, ce ne sont point les sciences que nous aurions apprises, semble-t-il, mais l’histoire » (Règles, Op. cit. p. 86).

12-  G. Saitta, Il pensiero italiano nell’umanesimo e nel Rinascimento, Vol. I, L’umenesimo, Zuffi, Bologne, 1949, p. XI.

13-  « Hinc geometrica methode ab exploratis et indubiis semper proxima ex proximis colligentes progrediamus » (J.-B. Vico, Oratio III Op. cit. p. 35).
      Per deductionem, per quam intelligimus, illud omne quo ex quibusdam aliis certo cognitis nessario concluditus » (Reg. III, Edit. Gouhier, p. 43, 25).

14-  J.-B. Vico, Oratio III, Op. cit. p. 35. Vico semble se rapporter à la première règle du mouvement établie par Descartes. « Neque enim alia ratio est cur projecta perseverent aliquandiu in motu, postquam a manu jacente separata sunt, quam quia semel mota pergunt movari, donec ab obviis corporibus retardarentur. Et manifestum est, ipsa solere ab aere, aliisque quibuslibet fluidis corporibus in quibus moventur, paulatim retardari, atque ideo motum ipsorum diu retardare non posse » (R. Descartes, Principis philosophiae, P. II, XXXVIII, Oeuvres, Adam-Tannery, Vrin, Paris, 1964, VIII, 1, p. 63, 6).
      Vico ne parle pas de « gravitation », mais de « gravitate ». Cependant, il était très au courant de la philosophie newtonienne. À propos de distinction et de relation entre « gravité », « attraction » et« gravitation », voir A. Koyré La gravitation universelle de Kepler à Newton in Conférences du Palais de la Découverte 1951.

15-  « Quid simulamus et geometricas demonstrationes homini sanae mentis obtrudimus quas non asseguemus ? » (Vico, Oratio III, Op. cit. p. 35). En d’autres termes, il accuse Descartes d’avoir péché contre l’article de sa morale « Ne nos id scire simulemus que revera nescimus » (1. c. p. 35).
      Huygens l’avait affirmé avant lui : « En voulant faire croire qu’il a trouvé le vérité, comme il le fait partout... il a fait une chose qui est un grand préjudice au progrès de la philosophie... » (Cousin, Fragments philosophiques pour servir à l’histoire de la philosophie, Philosophie moderne, T. I, 1886, p. 119)

16-  Voir les chapitres XII et XIII de la deuxième partie.




t311401 : 23/10/2018