1- Denziger, 738.
2- Denziger, 793.
3- G. Bruno, La cena delle ceneri, dial. IV, Opere italiane, Edit. G. Gentile, Sansoni, Firense, p. 120.
4- Cicéron, De Oratore, I, 53.
5- L. Firpo, Il processo di G. Bruno, Torino, 1940.
6- E. Garin, La nuova scienza e il simbolismo del libro, dans Rinascimento italiano, pp. 451-465.
7- T. Campanella, Theologicorum libri, I, 1, p. 22.
8- F. Bacon, De augmentis scientiarum, I, 55, 6, Oeuvres philosophiques, Edit. Rouillet, Hachette, Paris, 1834, Tome I.
9- F. Bacon, Novum organum, aph. 3, Oeuvres philosophiques, Edit Rouillet, Hachette, Paris, 1834, Tome II.
10- F. Bacon, Cogita e visa, ch. XVI (Trad. italienne B. Anchieri, Carabba, Lanciano, 1938).
Bien qu’en marge de son œuvre littéraire, cette brochure est fondamentale, parce qu’elle représente le manifeste de son entreprise philosophique : faire parvenir l’homme à la plénitude de son humanité. Héros par ses exploits militaires, par ses législations, par sa politique, par ses arts, l’homme devient dieu grâce à ses inventions (voir surtout le chapitre XVI).
11- « Ne perció dico che non ei debbe ascoltare Aristotile, anzi laudo il vederlo e diligentemente studiarlo, e solo biasimo il darseli in preda in maniera che alla cieca si sottoscriva a ogni suo detto e, sensa cercarealtra ragione, si debba avere per decreto inviolabile », (G. Galilei, Dialogo dei Massimi sistemi, Rizzoli, Milano, p. 151).
12- G. Galilei, Il Saggiatore, Opere, Ricciardi, Milano, p. 121.
13- G. Bruno, Des fureurs héroïques, Belles-Lettres, Paris, 1954.
14- T. Campanella, Il senso delle cose e la magia, Laterza, Bari, 1925, LI II, Ch. 16.
15- G. Galilei, Dialogo dei massimi sistemi, Giornata prima, Ed. Rizzioli, p. 140.
16- Selon Saint Thomas, l’analogie se fonde sur le fait que la vérité de l’homme s’inscrit dans la conformité de la chose à l’intellect (S. Thomas, I, q. 16, a 5 c). Ainsi s’ensuit-il que « veritas divini intellectus est immutabilis. Veritas autem intellectus nostri mutabilis est » (q. 16, a 8 c). Au contraire, pour Galilée, la connaissance de l’homme rencontre celle de Dieu, non par la nature, mais par les idées elles-mêmes par quoi Dieu fait et connaît la nature.
17- A. Koyré, Études galiléennes, Hermann, Paris, 1966.
18- G. Galilei, Lettere a P.B. Castello – Opere, Edit. Nazionale, Barbera, Firenze, 1911, Vol. XIX, pp; 299-305.
Soulignons encore : « Onde siccome nelle Scrittura ei trovano molte proposizioni false quanto al nudo senso delle parole ma poste in tal guisa per accomodarsi all’incapacitá dell universo volgo » (1,c)
19- R. Descartes, De Mundo, ch. 1, A7, XI.
20- T. Campanella, Del senso delle cose e della magia, Laterza, Bari, 1925, Livre XI, ch. 16, pp. 80-85.
21- G. Galilei, Il Saggiatore, Opere, Ed. Nazionale, Vol. VI, p. 341, « Perloche’ vo io pensando che questi sapori, odori, colori, etc. per la parte del subjetto nel qual ci par che riseggano, non siamo altre che puri nomi... ».
22- « Or si des mots qui ne signifiaient rien que par institution des hommes, suffisent pour nous faire concevoir des choses avec lesquelles ils n’ont aucune ressemblance, pourquoi la nature ne pourrait-elle pas aussi avoir établi certains signes qui nous fassent savoir le sentiment de la lumière, bien que ce signe n’ait rien en soi qui soit semblable à ce sentiment ? », R. Descartes, De Mundo, Op. cit. A.7, XI, 4.
23- Passim : « perception des sens n’ayant été mise en moi que pour signifier à mon esprit qu’elles sont convenables ou nuisibles... » (R. Descartes, Méditation VI, AT XX, 66).
24- « Et certes, de ce que je sens différentes sortes de couleurs, de saveurs, de sons, de chaleur, de dureté, etc. je conclus fort bien qu’il y a dans le corps d’où procèdent ces diverses perceptions des sens, quelque variété qui leur réponde, quoique peut-être ces variétés ne leur soient point, en effet, semblables » (R. Descartes, Méditations, 1.c.64).
25- « ... je ne vois pas comment on pourrait l’excuser (Dieu) de tromperie, si en effet ces idées partaient ou étaient produites par d’autres causes que par des choses corporelles. Et pourtant, il faut confesser qu’il y a des choses corporelles qui existent ». Mais comment parvient-il à connaître celles qui existent vraiment ? Par deux moyens : « Toutes les choses que j’y conçois clairement et distinctement, c’est à dire toutes les choses, généralement parlant, qui sont comprises dans l’objet de la géométrie spéculative, s’y retrouvent véritablement. Pour ce qui est des autres choses, lesquelles en sont seulement particulières... ou bien sont conçues moins clairement et moins distinctement, comme la lumière, le son, je crois pouvoir conclure assurément que j’ai en moi les moyens de les connaître avec certitude. » (Méditation VI, AT XX 63-64). Or, il faut le noter, dans cette double approche des choses, la sensation n’enseigne pas, mais elle demeure quand même le lieu d’agencement entre les idées et les choses.
26- R. Descartes, Lettre à Mersenne du 10 mai 1698, Edit Alquié, Vol II, pp. 300-302.
27- R. Descartes, 1, c.
28- R. Descartes, Lettre à Mersenne du 10 mai 1698, Edit Alquié, Vol I, pp. 300-302.
29- Précisément, cette subordination de la connaissance de la nature des phénomènes à leur étude mathématique marquera entre autres la recherche de Galilée sur la chute des corps et éloignera de la formulation précise et claire de la loi de gravitation. Voir Koyré, Etudes galiléennes, Op. cit. pp. 83-155.