1-  Ce très bref historique, établi en 1963, sera utilement complété par la lecture de l'analyse faite en 1971 par Daniel Galland : L'évolution des Centres Régionaux au cours des vingt dernières années, in Crises et mutations institutionnelles dans le protestantisme français (Colloque du Centre de sociologie du protestantisme. Supplément aux Bulletins du CPED, avril et août 1974).

2-  Les premiers Centres Régionaux sont apparus en 1950, avec le développement d'une « théologie du laïcat ».

3-  L'assemblée de Montbéliard, en 1960, a été marquée par le rapport de Georges Casalis : Les tâches d'avenir du protestantisme français.

4-  L'assemblée d'Aix en Provence, en 1963, a été marquée par le rapport de Michel Philibert : Une Église pour le monde.

5-  Rappelons que ce texte a été rédigé en 1963. Aujourd'hui (2004) les Centres Régionaux ont disparu ou ont été remplacés par des Centres Paroissiaux, qui n'ont pas le même objectif.

6-  Les assemblées suivantes de la Fédération Protestante de France ont jalonné l'évolution du protestantisme français de la période :

• 1966 : Assemblée de Colmar, rapport Keller sur les formes nouvelles d'une Église pour les autres.
• 1969 : Assemblée de Grenoble, rapport de Visser T'Hooft : Quel développement, et pour quel homme ? Suite à un vœu de cette assemblée, sera élaboré le document Église et Pouvoirs.
• 1972 : Assemblée de Caen, rapport de Marc Lienhard : Notre espérance et ses engagements, après les remous provoqués par le texte Église et Pouvoirs.
• 1975 : À l'assemblée de Paris, le protestantisme français se penche sur son identité : Situation et vocation du protestantisme dans la société française contemporaine.
• 1979 : L'assemblée de la Grande-Motte est sans thème, et fait l'évaluation interne des différents services et organes de la Fédération protestante.

7-  Le Centre Régional du Nord est resté au Nouvion de 1951 à 1960, sous la responsabilité de Georges Richard-Molard, puis, la dernière année, sous celle d'Ennio Floris.

8-  Le Centre Régional du Nord s'est installé à Lille en 1960, d'abord dans l'un des presbytères de la ville, puis dans des locaux loués par le Centre, jusqu'en 1969, date de « l'exclusion » d'Ennio Floris.