ANALYSE  RÉFÉRENTIELLE
ET  ARCHÉOLOGIQUE


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Alain Auger



Les  études  d’Ennio  Floris
sur  les  évangiles  de  la  résurrection








Magnum Dictionarium latinum et gallicum, de P. Danet, MDCXCI a pensée du philosophe passe-t-elle par la poésie ? Au lecteur de répondre après avoir lu les deux textes qui suivent...

   Après des années d’étude des textes bibliques et néotestamen­taires, marquées par la publication de Sous le Christ, Jésus (Édi­tions Flammarion, 1987), Ennio Floris s’est affronté aux passages des évan­giles consacrés à la résurrection de Jésus.

   Le terme « affrontement » n’est pas trop fort, car les textes résistaient à l’analyse, et leurs nombreuses apories et contradictions ne suffisaient pas à re­trouver leur substrat. Certes, les « preuves » de la résurrection semblaient bien ténues, mais cela suffisait-il à la considérer comme un mythe ? Et même dans ce cas, quel en était le fondement historique ?

   Ennio Floris a alors fait un « détour productif » : il a mis en situation les per­sonnages des évangiles et leur a fait jouer leur rôle en toute vraisemblance, de la découverte du tombeau vide à la fondation de la première Église, sous la fé­rule de Pierre. Le résultat de cette phase de l’étude est une « fiction dramati­que » : La résurrection de Jésus, qui démonte le mécanisme de pouvoir qui s’est alors mis en place. Certes, cette œuvre laisse une place à l’imagination, mais elle n’est en aucun point contraire à l’analyse critique des textes.

   Mais peut-on aller plus loin, et la recherche historique retrouver ses droits ? Dans un second ouvrage, à la forme plus classique, Ennio Floris fait le point sur ses Recherches critiques sur les évangiles de la résurrection. Sa recherche va au-delà du simple niveau exégétique, puisqu’elle se fonde sur la méthode d’analyse référentielle et archéologique qu’il a mise au point. Et elle est productive, puisqu’il aboutit à la conclusion que même le « tombeau vide » n’a pas de fondement réel, qu’il est un mythe fondateur du « christianisme » !

   Dans les années 50, Ennio Floris avait rompu avec l’Église catholique, il dé­montre ici avec brio qu’il faut maintenant renoncer à la « confession de foi en la résurrection de Jésus-Christ » chère au protestantisme...




Villemomble, octobre 2006




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t350000 : 11/10/2017