ANALYSE RÉFÉRENTIELLE |
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Ennio FlorisLe sourd bègueMarc 7: 31-37 |
Prologue |
Le texte Prologue Regard analytique Regard critique Ultimes réflexions |
Étrange ce voyage de Jésus qui, étant dans le territoire de Tyr, va encore au nord-est jusqu’à Sidon, prenant on ne sait quel chemin, pour descendre ensuite vers la mer de Galilée et se trouver au milieu des villes de la Décapole, voyage qui nous amène à faire le tour de la terre d’Israël par une route qui n’existait pas à cette époque, et tellement alambiquée que nous ne pouvons en tracer la ligne que par un grand effort d’imagination. Mais il s’agit d’un voyage accompli par Jésus, pour que « les sourds entendent et parlent les muets » ! Ces paroles sont tirées d’un cantique du prophète Isaïe qui célèbre la libération d’Israël de sa déportation à Babylone : « Dieu viendra lui-même et vous sauvera. Alors s’ouvriront les yeux des aveugles, s’ouvriront les oreilles des sourds. Alors les boiteux sauteront comme un cerf et la langue du muet éclatera de joie. » (Is 35: 4-7). Jésus est-il en marche sur la terre d’Israël pour accomplir les guérisons annoncées par le prophète en signe qu’il est le Christ, le fils de Dieu par qui les hommes obtiennent le pardon des péchés ainsi que leur retour à l’immortalité d’origine ? L’approche que le récit fait de ces guérisons nous oblige à le penser. Le chant d’Isaïe sur le rétablissement du peuple juif par le retour dans sa terre est compris par l’évangile comme l’annonce prophétique de l’exploit messianique du Christ, et donc de Jésus. Il convient donc d’en rechercher les preuves ; je commencerai par une lecture analytique du texte, suivie d’une lecture critique puis de quelques réflexions. |
t391000 : 22/01/2021