ANALYSE  RÉFÉRENTIELLE
ET  ARCHÉOLOGIQUE


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Curie Floris





BIOGRAPHIE
D’ERNEST-ÉMILE
LOPEZ-SANSON DE LONGVAL















   De nationalité française, Ernest-Émile Lopez-Sanson de Longval est né à Buenos Aires (Argentine) en 1951.
   Ernest-Émile est bilingue français-espagnol, et a des connaissances en an­glais, portugais, italien, latin, catalan, etc.

   Rentré en Europe, il vécut quelques années en Catalogne, puis s’établit définiti­vement en France, le pays de ses ancêtres et de sa nationalité.




Formation


   La formation initiale d’Ernest-Émile fut simultanément juridique et archéo­logique :
   Études secondaires dans le très exclusif ILSE « Instituto Libre de Segunda Enseñanza » de l’Université Nationale de Buenos Aires.
   En 1970, il débute des études d’archéologie à l’Université Nationale de Buenos Aires, Faculté de Philosophie et Lettres. Ces études furent interrom­pues par le coup d’État du Général A. Lanusse (avec la fermeture de l’univer­sité et la démolition de son bâtiment).
   En 1985, la réouverture de l’Université Nationale et du Musée de La Plata lui permettent de reprendre des études en équivalent de quatrième cycle.
   Il obtient le diplôme d’Avocat à la Cour de l’Université Nationale de Buenos Aires.
   En 1986-1987, Ernest-Émile poursuit ses études à l’ENAH-INAH (Escuela Nacional de Antropologia e Historia - Instituto Nacional de Antropologia e Historia) Mexico DF - Mexique. Il y valide ses études argentines et obtient une licence en archéologie.




Parcours professionnel


   Le parcours professionnel d’Ernest-Émile est consacré à l’archéologie, en Amérique latine bien sûr, mais aussi en Catalogne et en France.

De nombreuses campagnes de fouilles

   En 1988, Direction de fouilles Hallstatt sur la commune de Calella-Maresme, Province de Barcelone – Catalogne, avec la collaboration des béné­voles des associations archéologiques de Girona et du Musée de la Mairie de Calella, en co-direction à distance avec Francesc Prats (Directeur du Musée National d’Archéologie de Santiago de Cuba - Cuba).
   De 2001 à 2003, fouilles à Tiwanaku – Bolivie, en partenariat avec le Circolo Amerindiano Università di Perugia – Italia et publication de ces fouilles. Grand succès personnel pour Ernest-Émile, puisqu’il s’agit du pre­mier permis de fouilles que la République de Bolivie octroie à un citoyen français depuis l’expédition désastreuse du Musée de l’Homme de Paris, dite « de Créqui-Montfort » en 1903.
   En 2004, fouilles à Moho – Pérou, en partenariat avec l’Institut National de la Culture de la République du Pérou et la Mairie de Moho. Découverte de la Pyramide de Junipe et mise en valeur de la Madona de Junipe.
   En 2005, début du projet sur Tarija en Bolivie en partenariat avec la Fun­dacion Medina Ortiz et accord international de collaboration signé avec l’Université Nationale de Tarija.
   En 2007, directeur du Projet Kaédi (Archéologie Sociale de la Rive Nord du Fleuve Sénégal en République de Mauritanie - Avec l’ONG SOS Almoude et l’AJFK
   Actuellement, mène des recherches dans le Lot, sur le site de Rouilhac (commune de Montcuq) et aussi sur la commune de Saint-Matré.

Des participations éminentes à l’Université et à des sociétés savantes

   En 1982, Ernest-Émile crée le Musée Municipal d’Archéologie de San Javier (Argen­tine).
   En 1986, il crée la chaire de recherche scientifique « 2011 Procesos Históri­cos y Derechos Humanos en América Latina » ENAH-INAH, Licenciature en Anthropologie Sociale, Mexico DF, Mexique.
   En 1988, il est nommé membre de la Asociaciò Arqueologica de Girona – Catalunya.
   En 1998, membre de la Société des Américanistes, siégeant au Musée de l’Homme à Paris (publié dans le Journal de la Société, Éditions de l’Académie Française).
   En 2006, membre de la Society for American Archaeology Washington DC.




Une participation active à la vie de la cité


L’activité associative en archéologie sociale

   En 2000, Ernest-Émile crée l’ONG CEREDIAR ORG (CEntre de REcherche et DIffusion ARchéologique) selon la loi française de 1901, avec la participation d’archéologues du Mexique, d’Argentine, de Bolivie, du Pérou, du Guatemala, de la Fédération de Russie, et d’Allemagne. Cette ONG pratique l’archéologie sociale et porte des projets de développement économi­ques, sociaux et humanitaires alternatifs en Amérique Latine et en Afrique francophone. Il préside cette association depuis sa création.
   En 2004, création de l’espace internet http://www.cerediar.fr, avec biblio­thèque numérique et musée virtuel.
   En 2008 accréditation de l’ONG CEREDIAR par le Gouvernement de la République du Mali, accords avec l’Université Nationale de Bamako et le Musée National d’Archéologie du Mali, avec permis de fouilles sur les berges du fleuve Sénégal au Mali.
   En 2010, création et direction de la chaine de télévision CEREDIAR TV sur http://www.ustream.tv/channel/cerediar-tv.
   En 2012, création et direction de la chaine de télévision ONG CEREDIAR TV sur http://www.ustream.tv/channel/ongcerediar.

Des engagements politiques

   En Argentine, Ernest-Émile débute très jeune dans la politique (à la suite de son père, deux fois pré-candidat à la Présidence de la République, élu comme Membre de la Convention Nationale pour la modification de la Constitution Nationale en 1949, Maire de Buenos Aires, puis Député Fédéral ayant conduit six modi­fi­cations du Code Civil, plusieurs fois Ministre et Diplomate).

   Pendant ses études secondaires, il est délégué des écoles universitaires au CAEM Coordination Argentine des Etudiants de l’enseignement Moyen (cor­respondant au secondaire), organisation clandestine luttant contre le gou­vernement militaire en place.

   En 1968 il est « mis à disposition du Pouvoir Exécutif National », en application de l’article 31 de la Constitution Nationale Argentine, c’est à dire emprisonné sans procès ni inculpation au motif de la sécurité de l’État pendant l’état de siège.
   Nouvelle « mise à disposition » en 1969.

   En 1973, expatriation en Bolivie.

   Rentré en Argentine, il milite dans le parti MID issu de l’alliance de la gauche du Parti Radical et du trotskysme, et au pouvoir entre 1958 et 1962 et entre 1973 et le coup d’État de 1976.

   De 1974 à 1983 il est élu Conventional National pour le district électoral Ciudad de Buenos Aires - Capital Federale (autrement dit membre du Polit-Bureau national de l’État fédéral).

   Il travaille dans la ligne d’Hebe Pastor de Bonafini, Présidente des Mères de la Place de Mai, ainsi que du Prix Nobel de la Paix Adolfo Perez Esquivel.

   Pendant son expatriation au Mexique, il est en relation avec des « groupes alternatifs » centroaméricains exilés au Mexique.


   Il est aujourd’hui adhérent au Front de Gauche.




Production écrite


En langue espagnole

   01 Notas sobre Misiones Jesuiticas en Paracuaia
   02 El testamento del Doctor Manuel Belgrano (Centro de Estudios Naciona­        les)
   03 La Linea de Producción Directa y la Disolución de los Estados Naciona­        les (MID)
   04 Tajin, ¿ Fundación Totonaca ? (Enah-Inah, chaire de recherche documen­        taire)
   05 Desarrollo y Burguesia (Enah-Inah)
   06 México ¿ en la busqueda de una vanguardia alimentaria ? (CONACYT
        Mexique, en collaboration avec Dra Silvia Maynard-Huggard)
   07 Los Tainos de Miasi (Musée de Santiago de Cuba, Cuba)
   08 Nayax Urutwa : Somos los Urus y tenemos sangre negra
   09 Tráfico de menores (Conseil de l’Europe, en collaboration avec Dra Silvia
        Maynard-Huggard)
   10 Nacimiento y Muerte de Tiwanaku - Protocolo de Investigación sobre el
        Altiplano boliviano
(Circolo Amerindiano Università di Perugia, Italia).
   11 Arqueología de Moho, Peru. Marco Teórico (Mujumarka)
   12 Arqueología de Moho, Peru. Informe de Campaña (Mujumarka)
   13 El Monolito del Grupo Escolar Huaraya, Moho - Peru (Mujumarka)
   14 Bibliografía Específica de la Provincia de Moho
   15 Tiempo Circular y Modernidad en el Titicaca (en cours de rédaction)
   16 Programa Arqueológico 2004-2005 para Moho (INC - Institut National
        de la Culture de la République du Pérou)
   17 Protocolo de Investigación Tarija (Université National de Tarija)
   18 Diseño de Trabajo pâra el Rescate de Urgencia de los sitios de Mira­        flores y San Blas (Universidad de Tarija - Bolivie, en collaboration avec
        Mè Nora Zogorodny titulaire de la chaire de Céramique Américaine de
        l’Université Nationale et du Musée de La Plata - Argentine)
   19 Arqueología de la Provincia de Moho (Envoyé pour publication au Jour­        nal de la Société des Américanistes, et dans une version différente à la
        SAA des Etats Unis)
   20 ¿ Qué es la Arqueología Social ? (Première publication en Mujumarka,
        puis traductions en anglais, portuguais, italien et russe)
   21 ¿ « Qué hacer » con la Arqueología ? (À la demande de la Historical
        Materialist Review de Londres)
   22 Praxis del Pensamiento Critico en Arqueologia, Ministère de la Culture
        de Cuba, La Havana, Cuba, 2012.

En langue française

   23 Archéologie de Sommard, Tarn (Université d’Artois)
   24 Deux Matés (Communication pour le Musée National de Rouen, concer­        nant deux pièces précolombiennes de sa collection)
   25 Bibliographie sur les Cultures de l’Altiplano
   26 Le sanctuaire d’Apollon à Delphes (Université Charles de Gaulle)
   27 Démosthène et la 3ème Philippique (Université de Paris X Nanterre)
   28 Le beau idéal chez Winckelmann (Université Charles de Gaulle)
   29 L’Image au Moyen-Âge, d’après les fresques de Saint-Pierre de Rouilhac
        (Université Charles de Gaulle)
   30 Campagne de Sauvetage - Découvertes Archéologiques à Tarija (Bolivie).
   31 Protocole Kaédi (avec le Dr. Adriana Salvino de l’Université de Buenos
        Aires et le Dr. Claudia Mirabelli de l’Université de Palerme)
   32 Pour le Mali
   33 Avant Projet pour Gallè
   34 Afrique (recueil)
   35 Protocole de Recherche pour le Mali (Ong Cerediar Org). Rédigé à la
        demande du Général Kafougouna Koné, Ministre des Affaires Territoria­        les et des Collectivités Locales de la République du Mali

En langue anglaise

   36 What’s the social archaeology ? (Forum de discution Cerediar et autres)
   37 The Province of Moho In the Archaeology arround The Lake Titikaka
        (version en langue anglaise pour la Society for American Archaeology)

En langue italienne

   38 Quum-Ram, stato della questione (Forum de discution Cerediar)

   Environ 150 Communications scientifiques.



Alain Auger


1 avril 2015



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