ANALYSE RÉFÉRENTIELLE |
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Ennio FlorisDe Jésus-Christ à JésusÉtude référentielle et archéologique des évangiles |
Jésus, de sa naissance à sa résurrection : |
Avertissement Sommaire Introduction Les Écritures et le salut Jésus, de sa naissance à sa résurrection - Le prophète du salut - Le Christ et fils de Dieu . La naissance . La mort . L’ensevelissement . La résurrection - Évangiles et annonce du salut La personne de Jésus . . . . . . . . - o 0 o - . . . . . . . . |
La naissanceEn nous rapportant au récit de la naissance de Jésus selon Matthieu (Mt 1:18-25), nous pouvons résumer ainsi le propos. Joseph et Marie étaient fiancés, habitant chacun dans la maison de ses parents. Ils se voisinaient, naturellement. Lors d’une des dernières rencontres, Joseph s’aperçut qu’elle était enceinte. Connaissant l’honnêteté de sa fiancée, Joseph comprit qu’elle avait été violée, mais il ne lui en dit rien. Elle non plus, d’ailleurs. Évidemment, ils auraient dû dénoncer le viol, mais Joseph n’a pas pu ou voulu le faire, peut-être parce qu’il aurait été difficile de la défendre de la lapidation. En effet, la Loi ne reconnaissait que deux cas pour ne pas condamner à la lapidation une femme découverte enceinte dans la période de sa virginité : lorsqu’elle l’était par son fiancé, qui était alors obligé de la prendre immédiatement comme épouse, ou lorsqu’elle l’était par viol, si elle pouvait prouver n’avoir pas été consentante. Si elle avait été violée la nuit, les juges ne la condamnaient pas, car elle était dans l’impossibilité de faire appel à des témoins. Mais si elle avait subi le viol le jour, on supposait qu’il y avait quelqu’un pour témoigner de son innocence, et si personne ne se présentait, on la considérait comme coupable et on la condamnait à la lapidation, l’enfant dans son sein ! Loi dure et, sans doute, impudemment outrageuse pour la femme ! (Dt 22:23-27) Le fait qu’elle aurait pu être mise enceinte par Dieu non seulement ne constituait pas un cas de justification possible, mais était impensable, car considéré comme un blasphème. Une femme qui l’aurait prétendu aurait été lapidée sur place. Marie ne l’aurait donc pas avoué, même si elle en avait été convaincue. C’est pour cette raison que Joseph préféra ne pas la dénoncer, acceptant ainsi d’être considéré comme le père d’un enfant qui n’était pas de lui, plutôt que la traduire en justice. Tout en la sauvant, cependant, il avait déterminé de la quitter. Mais pourquoi ? Le texte ne le dit pas, mais on peut bien le supposer. Il aurait été gênant pour lui d’être appelé père d’un enfant qui n’était pas de lui, sa présence aurait pu lui devenir insupportable. Dans chaque appel de l’enfant à sa mère il aurait reconnu la voix du destin qui l’avait bafoué ! Le trouvant tous les jours devant ses yeux, il se serait enfui ! Mais une vision le délivra de tout souci. Un ange lui apparut l’assurant que l’enfant avait été conçu par l’intervention du Saint Esprit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ta femme, car ce qui a été engendré en elle vient du Saint Esprit : elle enfantera un enfant et tu l’appelleras du nom de Jésus, car c’est lui qui sauvera son peuple » (Mt 1:20-21). Peut-être, ne fut-il pas libéré de tout souci, mais il fut consolé. Il prit sa femme dans la maison, se privant cependant de toute relation sexuelle avec elle, avant qu’elle accouchât de l’enfant qu’elle avait conçu du Saint Esprit, affirme le texte ! (Mt 1:24-25) |
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![]() ![]() ![]() ![]() ![]() tf122100 : 06/06/2018 |