ANALYSE  RÉFÉRENTIELLE
ET  ARCHÉOLOGIQUE


Auteurs Méthode Textes
Plan Nouveautés Index Liens Aide





Ennio Floris



Les  Centres  Régionaux
et  leur  rôle  théologique




Introduction



Introduction


Le monde dans la théologie de l'Église


La laïcité du monde et l'originalité de l'Église
Le monde, incarnation du
  Christ
L'Église, corps du Christ


L'ecclésiologie des Centres

Magnum Dictionarium latinum et gallicum, de P. Danet, MDCXCI es Centres Régionaux n’ont pas encore, au moins en France, un but bien défini et reconnu. Nés à la suite du mouvement créé par le département des laïcs du Conseil Œcuménique des Églises et sur le modèle, trop prétentieux, des Académies Évangéliques allemandes, ils se sont présentés comme ayant pour objet la formation des laïcs. Mais quelle formation ? Cela a été déterminé par les circonstances et les besoins locaux de l’Église car les Centres, pour leur part, ne s’étaient pas encore prononcés à cet égard.

Ils se sont présentés ou sous forme d’équipes, ou comme des « maisons » prêtes un peu à tout : aux colonies de vacances, à des week-end de retraites spirituelles, à des vacances familiales, à des groupes professionnels, à des rencontres théologiques et à des camps de jeunesse.

Après l’ambiguïté de ces premières années – un peu longues peut-être – les Centres semblent aujourd’hui découvrir leur but et leur rôle, car ils ont compris que sous l’expression « formation des laïcs » on devait entendre la formation de chrétiens pour leur engagement au monde. Les rencontres de professionnels, les contacts entre croyants et non-croyants, les confrontations entre les partisans d’une Église fermée sur elle-même et ceux d’une Église ouverte au monde ont pris le dessus sur les autres activités.
   Par ces expériences, la réflexion des Centres est devenue plus spécifique, et toutes ces activités ont été peu à peu orientées vers la recherche sur des problèmes concernant l’Église et le monde. D’abord maisons d’accueil au service de l’Église, ils sont devenus maintenant des centres de réflexion et d’initiatives dont le double but est d’appeler l’Église à s’ouvrir vers le monde en même temps que de tracer au monde un chemin vers la compré­hension de l’Église.

b>Il est inutile de dire que l’Église, au moins à la base de ses paroisses, n’a pas tout à fait accepté ces Centres car elle ne les a pas encore compris – cela d’ailleurs parce que les Centres sont encore à la recherche d’eux-mêmes. En outre, l’Église a tellement conscience d’être parfaite qu’elle accepte mal qu’une nouvelle institution surgisse pour l’accomplir dans son ouverture au monde.
   Pour accepter de plein droit l’existence des Centres, on doit troubler les « eaux tranquilles » des structures, de la théologie, et de la vie des communautés de l’Église. On prétend que c’est dangereux et, surtout, on ne voit pas la nécessité d’un quelconque changement.

De telles objections doivent amener les Centres à définir leur ecclésiologie, c’est à dire leur raison d’être dans l’Église, les principes du rôle théologique qu’ils revendiquent. C'est là le but des lignes qui suivent : elles expriment le souci particulier qu’a le Centre du Nord de mieux se définir par rapport à son Église et de justifier, par son ecclésiologie, son rôle théologique au sein des paroisses.




1964




Retour à l'accueil Haut de page Le monde dans la théologie de l'Eglise      écrire au webmestre

t532000 : 20/08/2017