ANALYSE  RÉFÉRENTIELLE
ET  ARCHÉOLOGIQUE


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Ennio Floris



Les  Centres  Régionaux
et  leur  rôle  théologique




2- La laïcité du monde
et l’originalité de l’Église,
sous la seigneurie de Jésus-Christ 
(1)



Introduction


Le monde dans la théologie de l’Église


La laïcité du monde et l’originalité de l’Église
Le monde, incarnation du
  Christ
L’Église, corps du Christ


L’ecclésiologie des Centres

La logique ou l’art de penser, de Nicolle et Arnauld, 1664 a théologie classique a bâti une chris­tologie qui relève surtout de Jésus-Christ, considéré en tant qu’individu qui fait revivre en sa Personne l’union entre Dieu et les hommes. Mais cette théologie se heurte à un grave problème quand elle doit étendre cette union du Christ à l’humanité de tous les hommes. Pour atteindre l’homme il faut faire appel, si l’on tient compte de la théologie pro­pre à chaque Église, à l’intervention soit de la Paro­le, soit de l’Esprit, soit de l’autorité à travers les­quels doit précisément s’établir le lien qui unit Christ aux hommes.

Sans nier l’authenticité de cette démarche théo­logique du Christ-individu aux hommes, nous pen­sons qu’une autre démarche, toute aussi légitime, est possible : elle part du principe Christ-homme.
   La Bible, en effet, en nous présentant le Christ comme le Sauveur du Monde, voit en Lui la tota­lité de l’humanité, car elle reconnaît en Lui non seulement l’individu Jésus, fils de Marie, mais encore l’homme lui-même.
   Jésus, sur la scène biblique, apparaît comme le peuple lui-même auquel Dieu confie la tâche d’ac­complir Ses promesses : tout ce qui s’opère en Lui et par Lui est valable pour l’homme ; le fils de Marie s’efface pour se présenter comme le fils de l’homme qui possède la plénitude humaine. Jésus est la semence qui, mourant à elle-même, grandit et devient arbre, l’arbre de l’humanité. C’est le levain qui se cache dans la pâte humaine jusqu’à ce qu’elle soit toute levée (Mt 13: 33), c’est la vie du cep qui se communique aux sarments (Jn 15: 1).
   Ainsi, sans renier l’individualité du Christ, il faut la considérer toujours dans sa relation d’être avec l’humanité. C’est dans cette perspective que se jus­tifie une théologie du monde par rapport à l’Église, et de l’Église par rapport au monde.




1964




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t532200 : 03/08/2017