ANALYSE RÉFÉRENTIELLE |
![]() |
![]() |
![]() |
||
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
Ennio FlorisRapport à l’Assemblée Générale |
Pour une analyse |
|
Introduction Le phénomène n'est pas nouveau Une orientation nouvelle Les nouvelles réactions Un rapport unilatéral Pour une analyse plus objective Positiver le rapport |
Le Centre n’est pas un tenant de la nouvelle théologie, encore une fois, mais le lieu qui permet aux tenants de cette théologie de s’exprimer et de se confronter avec les tenants de l’orthodoxie et du piétisme. Dire le contraire est faux et malhonnête ; c’est aussi une façon peu courageuse d’attaquer le Centre. Ce n'est pas à lui en effet qu’il faut s’en prendre, mais à ceux qui professent la nouvelle théologie ; si on veut les combattre, il faut le faire loyalement, par le dialogue, en répondant – par des colloques théologiques par exemple – et non en se taisant ou en affichant un silence hautain. En réalité, chercher à supprimer ceux qui donnent au Centre une orientation différente, c’est avouer qu’on a peur : l’Église du Nord a peur, et il lui faut un « bouc expiatoire » parce qu’elle refuse qu’un dialogue soit poursuivi entre les différents courants théologiques. Comme si la disparition du Centre devait entraîner celle de la confrontation ! De toute façon, comment l’Église pourra-t-elle prêcher au monde la rencontre pour résoudre tout problème, si elle-même supprime le dialogue en son sein dès que ce dialogue risque de la mettre en question dans sa structure, dans son langage, dans son comportement et dans ses convictions ? Les chrétiens ne sont-ils pas « adultes » ? Et comment le deviendront-ils si on les empêche, à chaque instant, de chercher, de douter, de connaître l’incertitude, l’angoisse propre à l’enfantement de la foi ? |
t536500 : 04/12/2017