ANALYSE RÉFÉRENTIELLE |
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Ennio FlorisRapport à l’Assemblée Générale |
Positiver le rapport |
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Introduction Le phénomène n’est pas nouveau Une orientation nouvelle Les nouvelles réactions Un rapport unilatéral Pour une analyse plus objective Positiver le rapport |
En premier lieu, il faut bien cerner la nature de la tension entre les paroisses et le Centre. Celle-ci relève du fait que les communautés paroissiales ne recouvrent pas tout ce qu’on peut englober dans le mot « protestantisme ». Le protestantisme comprend en effet, outre les communautés paroissiales, des groupements non paroissiaux tels que mouvements, œuvres, centres de culture, etc. Les Centres Régionaux font partie du Protestantisme, étant classés parmi les Mouvements et les Œuvres. Dans le Nord – et c’est là l’origine du drame – il n’existe pas de réalité fédérative. Les mouvements, réduits à « Jeunes Femmes » et au « Mouvement Rural et Ouvrier », sont imbriqués dans les communautés paroissiales de telle façon que l’instance unique semble être le Synode et le Conseil Régional. Le Centre du Nord est victime de cette situation ; sa structure, son but, en ont fait un membre de la Fédération du Protestantisme Français, autorisé à participer à toute assemblée de cette Fédération dans la mesure, justement, où il n’est pas église. En réalité, dans la pratique, il est uniquement soumis au Synode et à l’autorité exécutive du Conseil Régional. Toute solution définitive du problème du Centre exige premièrement qu’il sorte de cette équivoque. En effet si, jusqu’ici, le Conseil Régional s’est toujours montré favorable au Centre, il n’en reste pas moins que l’éventualité d’une mutation des hommes fait peser sur l’avenir du Centre une menace. L’introduction d’hommes ayant une vision uniquement ecclésiale du protestantisme pourrait faire pencher la balance de l’autre côté. Il me semble donc nécessaire que, tout en restant « protestant », le Centre soit soustrait à l’autorité directe des paroisses et, par conséquent, à celle du Synode et du Conseil Régional, afin que tout le protestantisme en porte la responsabilité. Je propose donc que l’on envisage :
Mais je pense aussi au rôle déterminant que les protestants pratiquants, membres du Centre, peuvent jouer dans ce domaine : en participant aux activités du Centre, alors qu’ils demeurent attachés à la communauté paroissiale, ils feront avorter tout ce mouvement souterrain qui cherche à semer la méfiance, à porter de fausses accusations – souvent par suite d’une méconnaissance totale de l’autre –, à faire naître des craintes quant aux conséquences d’un Centre accusé d’être une secte, vouée à défendre une optique (la mienne), et acharnée à perdre l’Église ! Quant au Centre, il est d’ores et déjà prêt à multiplier ses activités au service des paroisses (organisation de conférences, de débats, etc.). |
t536600 : 04/12/2017