ANALYSE RÉFÉRENTIELLE |
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Ennio FlorisLe CPO : ministère de l’Église, |
La naissance |
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Introduction Naissance des Centres protestants Méfiance des Églises Tension entre le CPO et l’Église Complémentarité entre l’Église et le Centre Sortir du processus dialectique d’exclusion Conditions concrètes d’une union |
Les Centres protestants furent le lieu de ce dialogue, tout au moins dans une première période. On chercha à les comprendre à la lumière du mot d’ordre lancé par Hans Ruedi Weber « Ecclesia et diaspora » : rassemblement et dispersion. Et ils furent situés à la jonction de ce double mouvement : lieu, mais surtout moment, où la conscience mondaine de la dispersion et la conscience ecclésiale du rassemblement pouvaient se rencontrer dans une unité profonde de réconciliation. Dans la période suivante, les Centres furent traversés par une crise grave, qui les mena à repenser les motivations de leur origine. On partagea la conviction que le processus de sécularisation jouait un rôle positif dans la formation de l’homme, puisqu’il l’avait libéré du conditionnement religieux. Et on reconnut aussi, avec Bonhœffer, que l’athéisme de la culture était désormais une réalité que l’on devait chercher à comprendre dans la foi. Les Centres durent se redéfinir et rechercher le fondement théologique de leur nouvelle orientation. Sans doute demeuraient-ils des lieux de rencontres, mais où ce lieu se situait-il ? Selon la première démarche, il se plaçait à la jonction du double mouvement du cercle de la foi. Mais depuis la dernière crise on ne peut plus s’exprimer ainsi. Car la laïcité de la société une fois admise, le « monde » devenait un univers compréhensible sans la foi, n’acceptant d’être mis en relation avec celle-ci que s’il demeurait libre et autonome. Le lieu de la rencontre ne pouvait être qu’un point zéro entre foi et laïcité, révélation et raison, théisme et athéisme. |
t548100 : 07/12/2017