ANALYSE  RÉFÉRENTIELLE
ET  ARCHÉOLOGIQUE


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Ennio Floris



Le CPO :  ministère  de  l’Église,
ou  association  culturelle  laïque
dans  le  cadre  de  la  Fédération  Protestante ?





Les conditions concrètes
d’une union



Introduction


Naissance des Centres protestants


Méfiance des Églises


Tension entre le CPO et l’Église


Complémentarité entre l’Église et le Centre


Sortir du processus dialectique d’exclusion


Conditions concrètes d’une union



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Magnum Dictionarium latinum et gallicum, de P. Danet, MDCXCI l convient enfin de rechercher les con­ditions concrètes de possibilité de cet­te union. N’existe-t-il pas une Fédéra­tion qui transpose et unit, au niveau des superstructures, la conscience reli­gieuse et la conscience culturelle du protestantisme historique ?
   La réponse est affirmative. Au sein de la Fédé­ration Protestante de France nous trouvons en effet d’une part des Églises, c’est à dire des associations cultuelles, et d’autre part des œuvres et mouve­ments de caractère culturel. Il est important de souligner qu’au sein de cette Fédération les repré­sentants d’organismes culturels ne sont pas de sim­ples observateurs, mais des partenaires qui jouis­sent au même titre que les Églises du droit de vote aussi bien dans le Conseil exécutif que dans l’As­semblée législatve.

Or l’appartenance du CPO à la Fédération Protes­tante est ancienne, puisqu’il faisait déjà partie du « Département des mouvements d’étude et de re­cherche », remplacé depuis 1970 par le « DE­CAUMA » (Département des Centres, des Anima­teurs Universitaires et des Mouvements d’Adultes). Il n’y aurait donc rien à créer de nouveau, puisque l’instance juridique apte à couvrir le Centre existe. Seulement, il faudrait reconnaître à la Fédération du protestantisme une fonction effective, et non purement représentative.

Dans ce cadre, le CPO pourrait être compris ainsi :
   - Il est une association culturelle, régie par un statut propre selon le Droit français.
   - Il exerce cependant sa fonction en s’alliant avec l’ERF dans la mesure où celle-ci, par sa médiation (entre autres), déclare se mettre au service du développement de la culture.
   -Les contributions de l’Église au Centre ne trou­vent de justification et de compensation que dans l’activité même du Centre au service du dévelop­pement culturel.
   - Enfin cette alliance avec l’Église s’inscrit dans le cadre de la Fédération Protestante de France, qui devient l’instance juridique, l’arbitre de leurs rela­tions.




6 mars 1978




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t548600 : 31/12/2012