ANALYSE  RÉFÉRENTIELLE
ET  ARCHÉOLOGIQUE


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Pierre Curie



Tourcoing...
à  la  recherche  de  structures  nouvelles




Le groupe pour la paix :

Le Moyen-Orient



Magnum Dictionarium latinum et gallicum, de P. Danet, MDCXCI





Expériences nouvelles

Un tournant œcuménique

Le groupe pour la paix
Sensibilisation
Vietnam
Moyen-Orient
Arme atomique

ntre le 5 et le 10 juin 1967, Israël attaqua les Pays arabes. Ce fut la « guerre des six jours ». Les aéro­dromes égyptiens furent détruits, l’armée israélienne s’empara de Gaza, traversa le Sinaï et vint longer le canal de Suez. Elle s’empara de la partie arabe de Jérusalem et de la Transjordanie.

Le cessez-le-feu demandé par l’Onu fut accepté par les belligérants. Mais, contre l’avis des grandes puissances, les Israéliens refusèrent de restituer les territoires arabes qu’ils venaient d’occuper. En jan­vier 1969, le général Dayan, le héros des « six jours », devait d’ailleurs déclarer que jamais Israël ne reviendrait aux frontières antérieures à la « guerre des six jours ». Cette décision dramatique allait en­ga­ger l’État d’Israël et les nations arabes (notam­ment les Palestiniens opprimés et privés de territoire national) dans un engrenage de haines et de vio­len­ces dont ils ne sont pas encore délivrés.

Dès la fin des hostilités, le Groupe pour la paix com­prit qu’il lui était impossible de demeurer muet en face de cette nouvelle menace pour la paix. Aus­sitôt, il transmit à la presse régionale un commu­ni­qué qui précisait son attitude :

« Le cessez-le-feu ordonné par le Conseil de Sécu­rité a heureusement mis un terme au conflit extrême­ment meurtrier qui vient d’avoir lieu entre Israël et ses voisins arabes. Toutefois - et le Groupe pour la paix de Tourcoing tient en l’occurrence à en ex­pri­mer sa conviction profonde – la guerre, ici comme au Vietnam et partout ailleurs, n’a rien réglé, ne règlera aucun des vrais problèmes ; au contraire, elle les aggrave. Il convient donc de rechercher, dans un climat hélas plus douloureux en raison des morts et des humiliations subies, les conditions d’une véritable coexistence entre les peuples israé­lien et arabes.
« S’écartant ici des courants attachés à défendre étroitement le point de vue de l’une des parties en cause, le Groupe pour la paix, au moment où tous les États, et notamment la France, peuvent et doive aider à la recherche d’une solution durable, affir­me :
1° que le racisme doit être combattu d’où qu’il vien­ne, qu’il s’attaque aux citoyens des commu­nau­tés jui­ves vivant dans les États arabes, ou aux Ara­bes des territoires conquis par Israël. Le droit des uns et des autres à vivre et travailler sur un sol qui est le leur, ne doit pas être mis en cause. Nous re­fu­sons qu’en France ou ailleurs, le souvenir doulou­reux des persécutions antisémites serve de prétexte au développement d’un racisme anti-arabe.
2° qu’une négociation d’ensemble doit s’engager sous l’égide de l’Onu. Seule, une telle négociation peut permettre à Israël d’obtenir que ses droits es­sen­tiels, et avant tout son droit à l’existence, soient reconnus par les États arabes. Cette négociation ne peut être abordée que dans un climat de détente où tout esprit de conquête territoriale sera écarté. Ne pas le reconnaître serait donner une prime à l’agression et provoquer inévitablement de nou­veaux exodes de populations avec les mêmes con­sé­quences graves qu’en 1948 et 1956. Au contraire, il importe que les réfugiés victimes des guerres pré­cé­dentes soient reclassés et installés, avec leur accord, sur un sol qui leur soit définitivement acquis ; qu’un règlement général intervienne à leur sujet, et que l’aide économique indispensable leur soit accordée en vue de leur développement collectif. »




1995




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tc153300 31/12/2017