ANALYSE RÉFÉRENTIELLE |
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Ernest-Émile
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Conclusion |
IntroductionLes contextesLe bâtimentLes fresquesConclusionBibliographie. . . . . . - o 0 o - . . . . . . |
Des fresques nettement hérétiques...Nous avons essayé d’étudier les fresques de Saint Pierre de Rouilhac, – image du Moyen Âge – à travers une approximation historique et idéologique, et nous avons tenté d’analyser ces images d’après la pensée de l’époque, mais aussi avec les connaissances actuelles concernant la fonction de l’art dans la société et les hommes. Reste la question de l’auteur et son commanditaire. Les fresques présentent des éléments fortement hérétiques et une idéologie dualiste de type manichéen voire cathare. Mais, dans l’état actuel de nos connaissances sur les autres images voisines, rien ne permet d’établir avec certitude l’origine de ces images comme étant issue de l’église cathare. Il est fort probable que ces images marquent la transition d’une théologie à une autre théologie, du catharisme au catholicisme. Dans le canton de Montcuq, pendant la croisade albigeoise, sur environ 800 ou peut-être même 1 000 habitants, on n’avait pas recensé plus de 80 « hérétiques » cathares, soit dix pour cent environ de la population totale. Cela permet de poser une hypothèse : Les fresques de Rouilhac montrent qu’il n’y a pas eu une rupture brutale d’un modèle théologique à un autre, mais une évolution par la pénétration paulatine du nouveau mode de production. Ce n’est pas la force des armes de Simon de Montfort qui a imposé l’autorité des rois francs dans le Midi mais, au contraire, le modèle féodal, d’abord carolingien puis capétien qui, en s’étant imposé, a permis le triomphe des armes. |
te015000 : 03/01/2018