ANALYSE  RÉFÉRENTIELLE
ET  ARCHÉOLOGIQUE


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Ennio Floris



Sous le Christ, Jésus



Recensions, critiques et correspondances







SOMMAIRE


INTERVIEWS ET RECENSIONS

- Ennio Floris, portrait d’un insurgé de la foi, interview d’Ennio Floris par Pierre Henry.

- Recension par Jean-Louis Schlégel, dans Le Monde des Livres, 3 avril 1987 :
  « Le profil qu’en dresse Floris [de Jésus] est une curiosité... un Jésus chef de bande ou de secte religieuse... Comme bien d’autres et sans grande nouveauté, Floris postule un "refoulement" de Jésus au profit du "Christ"... Il y ajoute pour sa part une figure de Jésus tellement sinistre... Utilisée avec prudence et modestie, la méthode aurait pu se révéler féconde pour donner un accès renouvelé au Jésus de l’histoire ; au lieu de quoi, nous avons une version de plus du thème éculé : "Contre Jésus, le Christ". »

- Recension par Manuel de Diéguez, dans Libération, 20 avril 1987 :
  « Comment devient-on dieu ? »
  Cette recension porte également sur le livre de Hyam Maccoby : Paul et l'invention du christianisme.

- Recension par Pierre Curie, dans Autres Temps, n°14 1987 :
  « La préoccupation majeure d’Ennio Floris a été de retrouver et de "reconnaître" le Jésus de l’histoire sous le témoignage de la foi de l’Église primitive, exprimée dans les récits néotestamentaires.
  La question posée est la suivante : Est-il possible, grâce à une méthode rationnelle qui s'appuie sur l’a-priori scientifique du doute, d’atteindre le Jésus de l'histoire en mettant entre parenthèses la foi ?
»

- Recension par Jean Chardard, dans Autres Temps, n°14 1987 :
  « L’allure de l'ouvrage de Floris... évoque d’une manière frappante Moïse et le monothéisme, paru à Londres en 1939, par l’identité du ton, des perspectives et presque des méthodes utilisées... »

- Recension par Jean-Daniel Dubois, dans Autres Temps, n°14 1987 :
  « Ces pages posent les jalons d’une entreprise à long terme... Il faut souligner d’emblée combien ces pages respirent l’honnêteté d'une démarche conduite à force de lectures... et interrompue par les surprises qu’apportent les résultats de l’analyse... »

- Recension par Maurice Carrez, dans Études théologiques et religieuses, janvier 1988, pages 119-121 :
  « L’histoire n’est-elle pas constituée de non-dit ?... Traitement de non-dits qui prétendent pourtant dire quelque chose... L’analyse référentielle semble plus à l’état de prototype possible que de méthode. »


ÉCHANGES DE CORRESPONDANCE

En 1987

- Pierre Curie écrit au directeur du Monde, le 4 avril 1987, en réponse à l’article de Jean-Louis Schlégel :
  « Il reconnaît donc une valeur à cette méthode, qu’il n’a pas explicitée pour le lecteur !... En relevant le défi, nous verrions bien... »

- Jean-Louis Schlégel répond à Pierre Curie le 8 avril 1987 :
  « La recherche du Jésus historique aboutit inévitablement à l’opposition éculée entre Jésus et Christ, fut-ce dans une version renouvelée, quand on ne tente pas de lier ce que le texte lie... Le Jésus du "profil" est l’homme du ressentiment... Mon impression négative du livre est venue essentiellement de là. »

- Jean-Louis Schlégel écrit à Ennio Floris le 12 juin 1987, et présente des arguments critiques intéressants, mais ajoute : « Je ne suis pas désireux de continuer la discussion autour de votre livre. »


Dix ans plus tard

- Michel Bruston écrit à Jean-Louis Schlégel le 21 avril 1997, et répond à ses arguments :
  « Il y a là une contradiction, ou quelque chose m’échappe, que j’aimerais comprendre. »

- Jean-Louis Schlégel répond à Michel Bruston le 24 avril 1997 :
  « Je n’ai pas rendu justice au travail de Floris sur le fond. »




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t230000 : 28/10/2017