ANALYSE RÉFÉRENTIELLE |
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Ennio FlorisRecherches critiques |
Lecture des textes : |
Présentation Lecture des textes - Introduction - L’événement . Marc . Matthieu . Luc . Jean . En résumé - Les apparitions - Les linges - Regard rétrospectif - Des évangiles aux Écritures Écritures et salut Entre vérité et mythe Le mythe des évangiles Le tombeau de Jésus |
C’est pourquoi Jean, l’auteur de cet évangile, a recours à Luc et lui emprunte le récit concernant la venue de Pierre au tombeau. Or celui-ci, non seulement découvre les bandelettes, mais aussi un autre signe, le suaire (Jn 20: 7). Ces deux signes n’ont pas la même valeur. Pour Jean, les bandelettes sont équivoques ; elles peuvent nous conduire vers le ressuscité ou vers un voleur. Le suaire, au contraire, étant plié et mis à part, présuppose la présence d’une personne qui l’a déposé là dans le but précis d’annoncer la résurrection. En effet le suaire, conçu pour couvrir seulement le visage d’un mort, ne pouvait, ainsi plié et mis à l’écart, qu’annoncer que, désormais, il ne faisait plus son office. Qui donc aurait pu l’avoir ôté de ce visage, puis roulé et offert à la vue, sinon le ressuscité lui-même ? Mais, à la fin de son évangile, Jean surprend le lecteur par une affirmation étonnante : « C’est ce disciple qui rend témoignage de ces choses et qui les a écrites » (Jn 21:24). Mais puisqu’il parlait de Jean l’apôtre, il vient d’affirmer que l’auteur de son évangile est Jean, l’apôtre que Jésus aimait, sans cependant nier en être l’auteur. Mais nous y reviendrons. Cela est suffisant pour nous alerter sur la véracité, toute formelle, de sa narration. |
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t351140 : 14/10/2017