omment poser le problème dans une perspective pro­testante ? Y a-t-il une seule perspective protestante ? Faut-il limiter le problème à la ville de Jérusalem ? Ou bien, la ville de Jérusalem est-elle le symbole d’une situation culturelle ? Jérusalem appartient-elle aux seuls Israélites ? Y a-t-il un fondement histori­que, religieux et idéologique à une telle prétention ?

Les positions protestantes sont diverses et parta­gées. Diverses, car même à partir d’options de base com­munes, elles peuvent diverger sur les consé­quen­ces. Partagées, controversées, elles s’affrontent dans le Protestantisme français. En bref, nous ren­con­trons des options « traditionnelles », exprimées « théologi­quement » (Karl Barth, Wilhem Visher) et « culturel­lement » (Jacques Ellul, Albert Finet, Char­les West­phal). Mais aussi des options « non-conformis­tes » (Georges Casalis) et « opposition­nel­les » (Jean Bauberot, André Philip ou la Revue du Christianisme social).