ANALYSE RÉFÉRENTIELLE |
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Ernest-Émile
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Le Bâtiment |
IntroductionLes contextesLe bâtiment- L'omphalos primitif- Le bâtiment roman - Le vandalisme Les fresquesConclusionBibliographie. . . . . . - o 0 o - . . . . . . |
Le bâtiment romanOn ignore quand a été construit la structure du premier édifice au-dessus de la source. Il n’y a eu ni fouilles archéologiques, ni documentation aux Archives Départementales ou aux Bâtiments de France. Concernant le bâtiment roman existant vers le XIIème siècle, l’architecte Yan Friat présente le 3 juin 1882 un plan d’ aménagement. Dans son projet, l’architecte Friat n’a pas relevé l’état des lieux et ne fait que présenter un nouveau plan consistant en l’édifice qu’on peut voir aujourd’hui. Il semble qu’on a respecté le chœur et une partie des murs latéraux de la construction du Moyen-Âge. ![]() En gris, les restes du Moyen-Âge L’église romane comprenait une nef de 9,40 m. de long et un chœur à peu près carré, d’environ 3.70 m. de côté ; un arc triomphal relativement étroit (2,69 m.), assez fréquent dans ce type d’église ; au nord et au sud, le chœur comportait un arc aveugle, avec deux fenêtres étroites qui n’étaient pas au centre de l’arc ; une troisième fenêtre se trouvait au centre du mur de chevet. Toutes les trois s’ouvraient à travers un contrefort. Un réservoir qui reçoit l’eau de la source existe quelques mètres au nord du bâtiment. Dans la mythologie chrétienne, le flanc droit de Jésus qu’un soldat roman avait percé après sa mort, avait laissé couler de l’eau. Donc on a substitué à la symbologie archaïque de l’omphalos une autre symbologie, cette fois un mythe chrétien ou le « centre » est présenté sous la forme de la légende de Jésus. Pour construire l’église actuelle, on a fermé la porte nord, construit un nouvel accès par l’ouest, posé une nouvelle charpente et une nouvelle toiture, érigé un clôcher, et construit deux chapelles, le tout dans le style du 19ème siècle. (Dossier 20-221-5/7 de 1861-1939 des Archives Départementales du Lot). Les vitraux qu’on voit aujourd’hui sont des œuvres de 1970 de Maître Michel Gigon. Mais l’ensemble des fresques peintes au Moyen-Âge ont échappé à la modernisation. ![]() État actuel de Saint Pierre de Rouilhac ![]() Vitrail de Maître Gigon |
te013200 : 03/01/2018