ANALYSE RÉFÉRENTIELLE |
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Ennio FlorisRecherches critiques |
Les apparitions du ressuscité chez JeanL’apparition à Maria : approche littérale |
Présentation Lecture des textes - Introduction - L’événement - Les apparitions . Matthieu . Luc . Jean . Maria . Le récit . Approche littérale . Appr. dialectique . Thomas - Les linges - Regard rétrospectif - Des évangiles aux Écritures Écritures et salut Entre vérité et mythe Le mythe des évangiles Le tombeau de Jésus |
À ce moment-là, regardant à l’intérieur du tombeau, elle voit des anges qui, sans lui transmettre un quelconque message, l’interpellent : « Pourquoi pleures-tu ? » Les anges la renvoient à elle-même, afin qu’elle saisisse la raison de l’absence de Jésus dans le tombeau. Du vide du tombeau, elle découvre le vide de son esprit privé de la présence de Jésus... Essayons de suivre Maria, dans son errance intérieure, à la recherche de la présence de Jésus en elle ! En esprit, Maria revit sa dernière rencontre avec Jésus, à Béthanie lors de la guérison de Lazare. Au cours du repas, elle avait oint ses pieds d’un nard précieux, scandalisant quelques-uns des condisciples. Judas avait même fait remarquer qu’il eût été préférable, au lieu d’oindre Jésus, et étant donné la valeur de ce parfum, de le revendre pour en faire profiter les pauvres. Mais Jésus s’était interposé, leur rappelant qu’ils auraient toujours des pauvres parmi eux, mais que lui ne serait plus avec eux ! Il leur suggéra de conserver ce parfum pour l’onction sépulcrale de son corps (Jn 12:1-8). Et Maria avait retenu l’exhortation. Se rendant à présent au tombeau, elle l’apporte pour accomplir le rite funéraire. Désolée, elle constate que le corps a été « enlevé ». Par qui donc ? La question la tourmente, comme la voix d’un ange. Elle pense que celui qui a accompli ce geste ne peut être que celui qui l’avait, lui-même, mis au tombeau : Joseph d’Arimathie. « Jésus, pense-t-elle, en me demandant de conserver ce parfum pour sa sépulture n’avait pas précisé que son sépulcre serait creusé dans un jardin. Un tombeau « de riches ! ». La mort de Jésus est l’événement du salut, et son tombeau est un monument ! Jésus est le Christ des Écritures : en son existence personnelle, tout correspond bien au Christ des Écritures, sa vie comme sa mort. La pensée de Maria voyage à travers elles. Quand Dieu créa l’homme, il le « mit dans le jardin d’Éden », pour y connaître l’immortalité (Gn 2:15). Mais, comme il a péché « Dieu le chasse du jardin d’Éden pour qu’il cultive la terre, d’où il avait été pris » (Gn 3:23). Du jardin de l’immortalité, l’homme est renvoyé au jardin des mortels. Alors, l’esprit de Maria s’ouvre au Christ des Écritures, qui doit venir dans le monde racheter les hommes du péché par sa mort sacrificielle, afin de les réintroduire au jardin des origines. En esprit, Maria revit l’histoire de la création, du péché et de la rédemption de l’homme, que Jésus a accomplie en quittant le jardin de la mort pour celui de la vie ; il a fait retour vers Dieu pour être consacré Christ. Ainsi, témoin de la vie et de la mort de Jésus, Maria est devenue, aussi, le témoin de sa résurrection. |
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t351251 : 18/10/2017