ANALYSE  RÉFÉRENTIELLE
ET  ARCHÉOLOGIQUE


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Ennio Floris



La  création  de  l’homme



Genèse 1: 26-28




Analyse du récit


Magnum Dictionarium latinum et gallicum, de P. Danet, MDCXCI





Sommaire

Les textes

Analyse du récit
Le contexte
Le projet
L’événement

Reconstitution du     mythe originel
Indices de censure
Le texte mythique

Regard critique d’ensemble


aisant partie du premier chapitre de la Genèse, ce passage doit être compris à la lumière des principes d’intelligibilité de ce livre. En bref, disons que le texte de la Genèse, dont l’objet est la création du monde, des hommes et du peuple juif, est le produit du jumelage de deux traditions héritières du double nom de Dieu, Élohim et Yahvé, l’une appelée élohiste, l’autre yah­viste. La différence n’est pas purement verbale, car Dieu joue dans le livre le rôle d’acteur de la genèse du monde et de l’histoire, devenant par son nom et sa personnalité l’expression de la vision du monde et de l’histoire de ceux qui l’ont écrite.


Je ne m’étendrai pas sur ce sujet. Je me limiterai à remarquer que Élohim, le pluriel de El (Dieu), marque dans l’histoire de la religion juive le point de jonction du polythéisme et du monothéisme.

   Nous rencontrons, en effet, des dieux (des Terafim) au cours de l’histoire du peuple juif, (Gn 31:19 ; 30-35 ; Ez 21:26 ; Za10: 2). Yahvé ne surgit que sur le chemin du désert (Ex 3:6).

   Il va de soi que l’union des deux récits ne fut possible que grâce à des adaptations, qui ont provoqué dans le récit biblique une tension de sens et d’écriture, en raison des multiples apories, au niveau syntagmati­que et sémantique. Dès lors, il n’est pas étonnant de trouver aussi un doublet de la création de l’homme (Gn 2:7).




Le 10 février 2002




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t411000 : 30/10/2017