ANALYSE RÉFÉRENTIELLE |
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Ennio FlorisLa création de l’hommeGenèse 1: 26-28 |
Analyse du récit |
Sommaire Les textes Analyse du récit . Le contexte . Le projet . L’événement Reconstitution du mythe originel . Indices de censure . Le texte mythique Regard critique d’ensemble |
aisant partie du premier chapitre de la Genèse, ce passage doit être compris à la lumière des principes d’intelligibilité de ce livre. En bref, disons que le texte de la Genèse, dont l’objet est la création du monde, des hommes et du peuple juif, est le produit du jumelage de deux traditions héritières du double nom de Dieu, Élohim et Yahvé, l’une appelée élohiste, l’autre yahviste. La différence n’est pas purement verbale, car Dieu joue dans le livre le rôle d’acteur de la genèse du monde et de l’histoire, devenant par son nom et sa personnalité l’expression de la vision du monde et de l’histoire de ceux qui l’ont écrite. Je ne m’étendrai pas sur ce sujet. Je me limiterai à remarquer que Élohim, le pluriel de El (Dieu), marque dans l’histoire de la religion juive le point de jonction du polythéisme et du monothéisme. Nous rencontrons, en effet, des dieux (des Terafim) au cours de l’histoire du peuple juif, (Gn 31:19 ; 30-35 ; Ez 21:26 ; Za10: 2). Yahvé ne surgit que sur le chemin du désert (Ex 3:6). Il va de soi que l’union des deux récits ne fut possible que grâce à des adaptations, qui ont provoqué dans le récit biblique une tension de sens et d’écriture, en raison des multiples apories, au niveau syntagmatique et sémantique. Dès lors, il n’est pas étonnant de trouver aussi un doublet de la création de l’homme (Gn 2:7). |
t411000 : 30/10/2017