Autobiographie

ne fois arrivé, je compris que je me trouvais dans un lieu qui était comme le nid d’aigle du protestantisme français, vers lequel les circonstances de ma vie m’avaient ouvert la voie. Après un bref séjour au­près de mon ami, je passai à l’Accueil fraternel, di­ri­gé par une couple d’américains dont je devins ami. Ennio Floris raconte

    Une fois acclimaté, je laissai Le Chambon quel­ques mois, car j’avais trouvé un travail à la Thom­pson de Nevers. De là, j’allais en Allemagne pour extirper l’Unkraut (la mauvaise herbe) ; de l’Alle­ma­gne à Londres, ou je trouvais du travail comme homme à tout faire dans un hôpital, grâce à l’in­ter­vention de quelques nouveaux amis.
    Après quelques mois de ce travail, enrichi d’une expérience du monde ouvrier et de contacts cul­tu­rels, je retournai en France, où l’Église réformée m’offrit une bourse d’études pour une licence à la faculté de théologie protestante de l’université de Genève. Ennio Floris raconte