ANALYSE  RÉFÉRENTIELLE
ET  ARCHÉOLOGIQUE


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Ernest-Émile
Lopez-Sanson de Longval



L’image au Moyen-Âge,
d’après les fresques
de Saint-Pierre de Rouilhac

(XIIème siècle)








Les Fresques


Introduction


Les contextes


Le bâtiment


Les fresques

- Lire les fresques
- Le péché originel
- L’entrée de Jésus
  dans Jérusalem
- La cène
- La crucifixion
- L’apocalypse de Jean

Conclusion


Bibliographie



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La fresque de la crucifixion



    Cette fresque reprend le passage de l’évangile selon Saint Jean. De la croix, il reste le haut, et on devine la tête, le bras très long et la partie gauche de la poitrine de Jésus.
    Deux têtes d’anges, l’une rousse (à gauche) et l’autre bleue (à droite) : encore le dualisme du bien et du mal.
    Une femme.
    Un soldat tient une lance qu’il pointe vers Jésus. Der­rière lui, il y a un personnage bien habillé avec une longue tunique marron.

    
Jésus en croix


    Il est établi que la scène de la crucifixion représente le meurtre symbolique œdipien du père. Mais les théo­logiens des années récentes interprètent le récit de la mort de Jésus comme un sacrifice par substitution. La substitution pénale par le sacrifice de la croix se réfère à Dieu le père, car ce sacrifice n’est pas accompli par l’homme mais par Dieu lui-même (voir Thomas d'Aquin). Il s’agit d’une offrande personnelle, d’une trans-action divine faite une fois pour toutes. D’après la théologie du christianisme, il est manifeste que le Christ agit pour nous comme médiateur. C’est pourquoi nous serions bénéficiaires du salut-pardon et libération, qu’il obtient à notre place. Pour les croyants chrétiens, le Christ est la sagesse de Dieu à cause de sa croix.

    Dans le contexte de l’époque où la fresque a été peinte, on peut noter d’abord les deux anges, l’un en bleu et l’autre en roux qui symbolisent un dualisme plutôt hérétique vu par les catholiques.
    Le soldat romain avec sa lance perce Jésus, et de son flanc va couler l’eau de la source de guérison (depuis le côté droit et vers le nord). En bas, une mère avec son fils mort est la sublimation de l’Œdipe.




Rédigé en mars 2005




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