ANALYSE RÉFÉRENTIELLE |
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Ernest-Émile
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Les Fresques |
IntroductionLes contextesLe bâtimentLes fresques- Lire les fresques- Le péché originel - L’entrée de Jésus dans Jérusalem - La cène - La crucifixion - L’apocalypse de Jean ConclusionBibliographie. . . . . . - o 0 o - . . . . . . |
La fresque de la crucifixionCette fresque reprend le passage de l’évangile selon Saint Jean. De la croix, il reste le haut, et on devine la tête, le bras très long et la partie gauche de la poitrine de Jésus. Deux têtes d’anges, l’une rousse (à gauche) et l’autre bleue (à droite) : encore le dualisme du bien et du mal. Une femme. Un soldat tient une lance qu’il pointe vers Jésus. Derrière lui, il y a un personnage bien habillé avec une longue tunique marron. ![]() Il est établi que la scène de la crucifixion représente le meurtre symbolique œdipien du père. Mais les théologiens des années récentes interprètent le récit de la mort de Jésus comme un sacrifice par substitution. La substitution pénale par le sacrifice de la croix se réfère à Dieu le père, car ce sacrifice n’est pas accompli par l’homme mais par Dieu lui-même (voir Thomas d'Aquin). Il s’agit d’une offrande personnelle, d’une trans-action divine faite une fois pour toutes. D’après la théologie du christianisme, il est manifeste que le Christ agit pour nous comme médiateur. C’est pourquoi nous serions bénéficiaires du salut-pardon et libération, qu’il obtient à notre place. Pour les croyants chrétiens, le Christ est la sagesse de Dieu à cause de sa croix. Dans le contexte de l’époque où la fresque a été peinte, on peut noter d’abord les deux anges, l’un en bleu et l’autre en roux qui symbolisent un dualisme plutôt hérétique vu par les catholiques. Le soldat romain avec sa lance perce Jésus, et de son flanc va couler l’eau de la source de guérison (depuis le côté droit et vers le nord). En bas, une mère avec son fils mort est la sublimation de l’Œdipe. |
te014500 : 03/01/2018