Le péché originel :
Éden et terres mythiques
Deux personnages, l’un A
dam et l’autre È
ve entre trois arbres. Autour de celui du milieu s’enroule un s
erpent qui tend sa tête vers la femme comme s’il voulait lui parler à l’oreille.
Il est écrit: « A
dam et A
deva ».
Une frise entoure l’arc en plein cintre de la voûte, colorée alternativement en ocre rouge et en bleu.
J
ung nous dit que les images sacrées expriment d’importants facteurs inconscients, alors que le rituel, depuis les temps immémoriaux, était le moyen sûr de traiter avec les forces imprévisibles de l’inconscient.
Dans la mythologie j
uive parvenue au christianisme, un D
ieu unique, après avoir créé le ciel et la terre, avait planté un jardin dans un lieu dit « É
den », vers l’orient.
Les terres mythiques ont toujours enflammé l’imagination des hommes. Dans la langue hébraïque, le mot « éden » a conservé le sens de volupté, de plaisir et de félicité.
Dans les religions sémites pré-hébraïques, existait chez les S
umériens le mot
Edimu (plaine, campagne). Dans l’
Edimu de S
umer, l’É
den paradisiaque se situe à « Dilmun » ou « Ka-Lum-Ma » (pays des dattes). Là règne la G
rande Déesse Ninhursag, qui donnera naissance à trois générations de déesses engendrées par le d
ieu de l’eau.
N
oé sauvé des eaux, aura par contre trois fils : on voit déjà des cultes méditerranéens archaïques de type matriarcal passer au type sémite patriarcal.