ANALYSE  RÉFÉRENTIELLE
ET  ARCHÉOLOGIQUE


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Ennio Floris


De Jésus-Christ à Jésus


Étude référentielle et archéologique des évangiles




Les Écritures et le salut :

Un regard sur les Écritures




Avertissement
Sommaire

Introduction

Les Écritures et le salut
- Un regard sur les
   Écritures

  . D’Adam à Noé
  . De Noé à Abraham
  . D’Abraham à Moïse
  . De Moïse à Josué
- Le peuple de Dieu
- La chute des États juifs
- La consolation
- Le sacrifice selon Isaïe

Jésus, de sa naissance à sa résurrection

La personne de Jésus



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   En jetant un regard sur le récit de l’Ancien Testament, nous nous trouvons principalement dans l’histoire du peuple juif, qui est le sujet chez lequel s’accomplit aussi bien la naissance que le salut de l’homme. Nous partirons d’Adam, premier homme, pour en suivre le cours des premiers peuples jusqu’à la venue de Jésus.
  Cette affirmation nous oblige à bien saisir le sens de cette histoire car, puisqu’elle aboutit à Jésus, il ne s’agit pas seulement de l’histoire d’un peuple, mais de l’œuvre du salut de tous les hommes. Il s’ensuit que le récit ne sera pas seulement une histoire, mais aussi une théologie.

  Artiste autant qu’il est créateur, Dieu façonna le corps d’Adam avec de la glaise, qui affleurait de la terre encore en formation. Celui qui avait été produit était donc un chef d’œuvre de plastique ! Saisi par la beauté de la statue qu’il avait modelée, Dieu « insuffla dans ses narines une haleine de vie en sorte que l’homme devint un être vivant ». Dieu « planta alors un jardin à l’est, à l’orient, et il y mit l’homme qu’il avait modelé » (Gn 2:7-8). Puis, il façonna à partir de celui-ci une femme qu’il lui associa afin qu’elle engendre des hommes au flux continu du temps.
  Dieu lui-même « venait se promener dans leur jardin à la brise du jour » (Gn 3:8). Dieu et l’homme vivaient du même souffle de vie, sur une terre devenue un lieu de délices, sans que la différence de leur nature crée des oppositions.
  Mais l’homme pèche en mangeant le fruit défendu et Dieu le chasse du jardin de l’Éden, le condamnant à vivre en être mortel, comme tout autre vivant sur la terre. Mais pourquoi Dieu, au lieu de le chasser, ne l’a-t-il pas condamné à mort ? Sans doute pour offrir à l’homme la possibilité de se racheter afin d’être toujours apte au développement de la génération humaine. On constate en effet que Dieu fait la paix avec l’homme par l’élection d’une génération mise à son service pour son propre bien être. La punition du péché originel cependant ne change pas, l’homme demeurant toujours soumis à la mort. Dieu ne changera pas d’attitude tout au long du temps des Écritures. Cependant il se comportera différemment dans les évangiles par l’annonce d’un Sauveur, qui rachète l’homme du péché par le sacrifice de sa vie et lui offre la possibilité du retour à la vie immortelle, aux temps accomplis.
  On pourrait concevoir ce retour d’une façon simple, rapide, comme dans la création. Mais ici on trouve une double situation d’existence aussi bien de l’homme que de Dieu, car si l’homme est pécheur, Dieu est souverain, quoique défié par lui. Il fallait le rétablissement du face à face entre le Créateur et sa créature, ce qui exigeait le rachat du péché. Mais celui-ci était impossible à l’homme car l’immensité de son péché dépassait sa finitude, cela exigeait que Dieu lui-même s’incarne, naissant dans l’homme-Dieu Jésus, qui rachète les hommes de la mort. Aussi accomplit-il, uni à la personne divine, le sacrifice expiatoire du péché originel des hommes.
  On comprend ainsi que le Christ est la clef de voûte de la nouvelle économie du salut. Il a tout pour pouvoir l’accomplir : il nait sans péché d’une femme vierge, il meurt en sacrifice expiatoire du péché, et il est mis au tombeau pour ressusciter ! On comprend ainsi le témoignage de Jean, à la fin de son évangile : « Cela a été mis par écrit pour que vous croyez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et pour qu’en croyant vous ayez la vie en son nom » (Jn 20:31).

  Nous survolerons le processus des générations qui s’ensuivent : d’Adam à Noé, de Noé à Abraham, d’Abraham à Moïse, de Moïse à Josué, pour nous arrêter enfin à quelques remarques sur le peuple juif, devenu une nation au service de Dieu.


août 2012




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