Quelques analyses :
Un regard d’ensemble
Après sa descente de la croix, le corps de
Jésus, avait été porté à la morgue pour être ensuite remis à ceux qui en étaient propriétaires. Ceux-ci sont sans doute aucun les responsables du Sanhédrin, qui avaient poursuivi
Jésus auprès du tribunal romain.
Les femmes de l’entourage de
Jésus, en ayant vu de loin le dépôt du corps dans un tombeau, crurent
qu’il avait été enseveli. Munies donc de parfums, elles vont au tombeau oindre le corps de
Jésus, mais elles le trouvent vide. D’où leur fébrile, haletante et angoissante recherche, dont j’ai cherché à relever des traces en suivant les évangiles.
Chez
Marc, les femmes sont angoissées, convaincues probablement que le corps a été volé par les
juifs qui avaient obtenu la mort de
Jésus.
Chez
Matthieu, elles sont rassurées soit par un tremblement de terre qui ouvre le tombeau, soit parce que les
anges les persuadent en conscience que le corps n’a pas été volé.
Chez
Luc,
Pierre lui-même et
Jean se rendent au tombeau, pour y découvrir les signes de la résurrection et ils y trouvent les linges dont
Jésus s’était libéré avant d’en sortir.
Dans le quatrième évangile,
Pierre y trouve les linges, et surtout le suaire, plié et mis à part – donc par
Jésus lui-même – comme signe personnel du Ressuscité.
Les textes sont-ils positifs quant à la résurrection de
Jésus ? Les
disciples en sont convaincus, mais leur conviction n’est pas objectivement fondée sur des preuves. Il reste qu’on ne voit pas
Jésus et que les femmes et les
disciples, comme
Pierre lui-même, ignorent que
Jésus n’avait pas été déposé dans ce tombeau pour y être enseveli, mais pour être remis ensuite à ceux qui l’avaient traduit devant
le procurateur romain. Il reste que cette recherche sur la résurrection ne demeure qu’une élucubration dans le vide.
On dira que
Jésus est apparu lui-même. Oui, mais tel que les
disciples l’ont vécu, non comme
il était de son vivant. Ce n’était pas
Jésus, mais sa projection à l’intérieur de leur esprit.