ANALYSE  RÉFÉRENTIELLE
ET  ARCHÉOLOGIQUE


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Ennio Floris


Art et poésie des natures mortes de Morandi





Remarques sur l’esthétique de l’art de Morandi


Sommaire

Présentation

Dans le sillage de Cézanne

L’esthétique de l’art de Morandi
- Introduction
- L’esthétique d’Aristote
- L’art de Cézanne
- L’esthétique platonicienne
- L’aristotélisme de
  Morandi
- Au-delà de l’esthétique
  aristotélicienne

Dans l’ascétisme de François d’Assise




. . . . . . . . - o 0 o - . . . . . . . .

   J’ai affirmé (1) que Morandi, dans le sillage de Cézanne, a inscrit son art dans l’esthétique aristo­télicienne. En effet, Aristote s’oppose à Platon car il fonde les essences dans le concret des choses et non dans une existence en soi.
   D’autre part, Cézanne exprime les choses dans sa peinture objectivement, selon leurs structures internes, et non subjectivement selon les émotions qu’elles suscitent.

   On peut être sceptique devant cette affirmation, à la fois parce que Cézanne n’est pas aussi réaliste qu’on le suppose, et parce que Morandi, par la transfiguration des objets, prend ses distances envers lui et paraît se laisser attirer par l’idéalisme platonicien plutôt que par le réalisme aristotélicien propre à l’art de son maître.

   Il convient donc d’examiner attentivement cette question.

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(1) Voir.   Retour au texte



avril 1997




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t282000 : 30/04/2020