ANALYSE  RÉFÉRENTIELLE
ET  ARCHÉOLOGIQUE


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Ennio Floris


De Jésus-Christ à Jésus


Étude référentielle et archéologique des évangiles




Les Écritures et le salut :

Le sacrifice pour le pardon des péchés selon Isaïe




Avertissement
Sommaire

Introduction

Les Écritures et le salut
- Un regard sur les
   Écritures
- Le peuple de Dieu
- La chute des États juifs
- La consolation
- Le sacrifice selon Isaïe
  . Premier texte
  . Deuxième texte
  . Troisième texte
  . Quatrième texte
  . Le sacrifice du peuple

Jésus, de sa naissance à sa résurrection

La personne de Jésus



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Le sacrifice expiatoire du peuple


   Nous venons de raconter la libération du peuple de Babylone, où il avait été déporté par Nabuchodonosor après la destruction de Jérusalem. Nous pouvons trouver cette histoire dans le livre des Chroniques (2 Ch 35).

   Mais le deuxième Isaïe nous rapporte un fait qu’on ne trouve, dans les livres historiques de la Bible, que pour la libération du peuple de Babylone. Dieu, non seulement lance son appel a Cyrus, son « oint », mais exhorte le peuple en détention dans la ville à coopérer à sa libération par son « sacrifice expiatoire ». Car, comme nous venons de le dire, le peuple ne se contente pas d’attendre sa libération mais expie par sa souffrance son péché, puni par Dieu par son exil.
   Or les livres historiques de l’ancien testament ne parlent pas de ce sacrifice expiatoire, rapporté seulement par le texte du deuxième Isaïe. Il s’agit bien d’un sacrifice expiatoire, car on offre à Dieu la vie en contrepartie des péchés commis. Notons que celui qui accomplit ce sacrifice est le peuple et qu’il l’accomplit en lui-même, en rachat des péchés de ses enfants qui retombent sur lui. Il est le sujet, l’objet et le but de ce sacrifice ! Il s’offre à la mort pour qu’il revienne à la vie, avec ses enfants mais plus pécheurs. Les péchés étant pardonnés et rachetés, il ressuscite, pouvant reconduire ses enfants en leur patrie. Celui qui rend possible ce retour est Cyrus, homme non juif et qui ignore Yahvé, appelé cependant par Dieu « son Christ ».

   Ainsi, par ce sacrifice, le peuple pécheur rachète sa vie et l’offre à Dieu. Un sacrifice de salut s’opère donc hors d’un temple, sans aucune autre victime que celui qui l’accomplit. Dès lors, il convient d’affirmer que le peuple juif est à la fois le temple, le sacrificateur, le sacrifié et le sacrifice.



août 2012




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