ANALYSE  RÉFÉRENTIELLE
ET  ARCHÉOLOGIQUE


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Ennio Floris



Autobiographie








Au collège

L’état des lieux et le fonctionnement de l’école



Nicolle et Arnauld : La logique ou l’art de penser, 1664 



EN SARDAIGNE



LE DÉPART



L’ITALIE

Au collège d’Arezzo
-  L’arrivée au collège
-  Le collège
-  L’état des lieux
-  Un mois d’eau d’oignon
-  Parmi les meilleurs
-  La clochette des soeurs
   cloîtrées
-  La poésie d’amour
   de Dante
-  En vacances

Le Noviciat

Philosophie et départ


PUIS LA FRANCE



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e collège était dans un ensemble constitué par le cou­vent des dominicains, l’école, le jardin, l’église.
    Le couvent était habité par les frères de l’Ordre pré­posés au collège. Celui-ci était constitué par le dortoir, une salle d’étude, une cour de sports et de récréation, une chapelle, enfin une bibliothèque et des lieux de direction et de service.
    Le tout aboutissait dans un grand jardin potager, dans lequel les élèves n’avaient pas le droit d’aller.
    Il y avait naturellement aussi des salles de bain, mais primitives. Tous les locaux étaient sans chauf­fage, même en hiver.
    Il convient d’ajouter la cuisine, tenue par des sœurs qui faisaient passer les repas au collège par une grande fenêtre qui donnait sur le réfectoire.

    Au sujet des cours, il faut préciser qu’ils étaient or­ga­nisés sur le modèle de ceux du gymnase italien de ce temps, d’une durée de cinq années. Les cours avaient pour objet l’Italien, le Latin, le Grec, le Fran­çais et d’autres disciplines, comme les mathé­ma­ti­ques, l’histoire, la religion et la psychologie.

    Quant aux professeurs, il y n’avait qu’un seul li­cen­cié, mais tous cependant étaient bien préparés, sur­tout pour le latin, dont un des deux enseignants, un chanoine, était un grand spécialiste à l’échelon na­tional.
    Les étudiants avaient à leur disposition une bi­bli­o­thèque bien fournie.
    On peut affirmer que l’école était sérieuse, pas in­fé­rieure à celles de l’État, avec l’avantage que les étu­diants étaient suivis et aidés, étant tous membres de l’Ordre dont le but était la théologie, précisément selon la doctrine de Saint Thomas d’Aquin, un des plus grands docteurs de l’Ordre et de l’Église.

    Cette reconnaissance n’interdit pas de pointer des déficiences, en trois secteurs précisément. Il man­quait aux étudiants des rencontres propres à élargir la connaissance scolaire par une formation cultu­rel­le ; la nourriture n’était pas tout à fait suffisante pour leur travail ; la non-reconnaissance de la part de l’État des diplômes acquis était injuste.




Rédigé de 2009 à 2012




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t503200 : 13/12/2020