ANALYSE RÉFÉRENTIELLE |
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Ennio FlorisAutobiographie |
Au collègeL’état des lieux et le fonctionnement de l’école |
EN SARDAIGNELE DÉPARTL’ITALIEAu collège d’Arezzo- L’arrivée au collège - Le collège - L’état des lieux - Un mois d’eau d’oignon - Parmi les meilleurs - La clochette des soeurs cloîtrées - La poésie d’amour de Dante - En vacances Le Noviciat Philosophie et départ PUIS LA FRANCE............................................ |
e collège était dans un ensemble constitué par le couvent des dominicains, l’école, le jardin, l’église. Le couvent était habité par les frères de l’Ordre préposés au collège. Celui-ci était constitué par le dortoir, une salle d’étude, une cour de sports et de récréation, une chapelle, enfin une bibliothèque et des lieux de direction et de service. Le tout aboutissait dans un grand jardin potager, dans lequel les élèves n’avaient pas le droit d’aller. Il y avait naturellement aussi des salles de bain, mais primitives. Tous les locaux étaient sans chauffage, même en hiver. Il convient d’ajouter la cuisine, tenue par des sœurs qui faisaient passer les repas au collège par une grande fenêtre qui donnait sur le réfectoire. Au sujet des cours, il faut préciser qu’ils étaient organisés sur le modèle de ceux du gymnase italien de ce temps, d’une durée de cinq années. Les cours avaient pour objet l’Italien, le Latin, le Grec, le Français et d’autres disciplines, comme les mathématiques, l’histoire, la religion et la psychologie. Quant aux professeurs, il y n’avait qu’un seul licencié, mais tous cependant étaient bien préparés, surtout pour le latin, dont un des deux enseignants, un chanoine, était un grand spécialiste à l’échelon national. Les étudiants avaient à leur disposition une bibliothèque bien fournie. On peut affirmer que l’école était sérieuse, pas inférieure à celles de l’État, avec l’avantage que les étudiants étaient suivis et aidés, étant tous membres de l’Ordre dont le but était la théologie, précisément selon la doctrine de Saint Thomas d’Aquin, un des plus grands docteurs de l’Ordre et de l’Église. Cette reconnaissance n’interdit pas de pointer des déficiences, en trois secteurs précisément. Il manquait aux étudiants des rencontres propres à élargir la connaissance scolaire par une formation culturelle ; la nourriture n’était pas tout à fait suffisante pour leur travail ; la non-reconnaissance de la part de l’État des diplômes acquis était injuste. |
t503200 : 13/12/2020