ANALYSE  RÉFÉRENTIELLE
ET  ARCHÉOLOGIQUE


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Pierre Curie



Parole  et  Sacrements


Normes doctrinales de la Confession de foi






1- Parole de Dieu et Écriture sainte A




Magnum Dictionarium latinum et gallicum, de P. Danet, MDCXCI





Présentation

Parole de Dieu et Écriture sainte
Inspiration et Écriture
Caractère historique de la
  révélation
Ancien et Nouveau
  Testament
Actualité et autorité de la
  parole de Dieu
Écriture et traditions
Usage de la Bible

Le Baptême

La Cène du Seigneur



Les textes d'accord :
Parole de Dieu et Écriture
  sainte
Baptème au nom du Père,
  du Fils et du Saint-Esprit
La Cène du Seigneur


e rapporteur au Synode d’Avignon (Actes1969, p.205) a noté qu’il s’agit dans ce texte d’une « étape importante » par rapport aux confessions de foi du temps de la Réforme, précisant en particulier « la nature de l’inspiration et le caractère historique de la révélation ».



1.1- Inspiration et Écriture A


   La Bible est présentée comme un ensemble de tex­tes établis sur une longue période historique et rédi­gés par des hommes, faisant fonction de témoins de l’intervention de Dieu dans le monde. La foi des Protestants français (« nous croyons » A) pose l’ins­pi­ra­tion des « témoins bibliques » A ! En consé­quen­ce de laquelle, l’autorité de ces écrits est d’origine divine (et « non du génie de leurs auteurs » A) ; c’est pourquoi, ces écrits sont normatifs pour l’Église (le « canon des écritures » A).

   Il s’agit donc de postulats non rationnels qui ne peu­vent ni ne doivent être contestés. Le « signifié bi­bli­que » est la réalité du « mystère » A de la présence de Dieu dans les activités des hommes ; et la foi pose et reconnaît l’autorité et la normativité A de ces écrits.
   Toutefois, le texte ne dit pas en quoi consiste l’ins­piration de ces « hommes-témoins » A, ni par quel processus la foi pose cette autorité et cette nor­mativité. Le terme-clé de ce paragraphe est donc celui de « normatif » A. L’axiomatique de l’idéo­logie est celle de l’autorité d’une norme qui écarte l’explicitation, mais qui appelle une attitude récep­ti­ve de soumission, appelée précisément la « foi ». Af­fir­mer, c’est prouver ! Il s’agit donc de l’idéologie religieuse totalisante qui détermine les hommes en deux catégories : ceux qui entrent dans la démarche et qui épousent l’attitude et le comportement de ré­ceptivité en acceptant le postulat de base (ce sont les croyants) et ceux qui contestent ce même postulat (ce sont les incroyants).
   Cette dichotomie religieuse classique ferme, dès le départ, la voie à d’autres démarches et à d’autres com­portements : c’est l’idéologie religieuse con­ser­va­trice, protectrice d’un système ecclésiastique clos.




Mémoire présenté en juin 1970




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tc181000 05/09/2018