ANALYSE  RÉFÉRENTIELLE
ET  ARCHÉOLOGIQUE


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Ennio Floris


De Jésus-Christ à Jésus


Étude référentielle et archéologique des évangiles




Les Écritures et le salut :

Le peuple de Dieu comme nation




Avertissement
Sommaire

Introduction

Les Écritures et le salut
- Un regard sur les
   Écritures
- Le peuple de Dieu
  . Saül
  . David
  . Salomon
  . Le schisme
- La chute des États juifs
- La consolation
- Le sacrifice selon Isaïe

Jésus, de sa naissance à sa résurrection

La personne de Jésus



. . . . . . . - o 0 o - . . . . . . .

Sous le régime monarchique :
Saül


   Saül fut proposé comme roi par Samuel et le peuple l’accepta. Beau par son charme royal, il n’était pas pour autant honnête et juste. Peut-être le fait qu’il fut trouvé par Samuel lorsqu’il recherchait ses ânesses, s’offrait comme indice qu’il était sur le chemin du pouvoir ! « Ayant pris sa royauté », il se montra capable de guider le peuple dans ses combats pour son indépendance « et il fit la guerre de tous côtés contre ses ennemis : contre Moab, les Ammonites, Édom, le roi de Çoba et les Philistins… et agissait en sauveur » (1 S 14:47). Mais était-il parvenu à savoir le conduire aussi politiquement ? Différents faits nous permettent d’en douter.
   Samuel ordonna à Saül au nom de Dieu de tuer par anathème les Amalécites pour avoir jadis coupé la route à Israël quand celui-ci montait en Égypte (1 S 15). Saül obéit ! Parvenu avec l’armée à la ville de Habilla, il l’attaque et l’occupe, en la soumettant aussi à l’anathème, mais en en soustrayant la vie du roi Agag, pour en partager avec le peuple les biens dont il l’avait dépouillé.
   Samuel fut sévère avec lui pour ne pas avoir soumis le roi et ses biens à l’anathème, et le destitua au nom de Dieu de sa charge de roi. Mais tout en reconnaissant pour le moment qu’il était encore roi, il lui ordonna de lui remettre Agag, qu’il tua lui-même, comme exécutant un acte de Dieu (1 S 15:32-33). Il tuait Agag au nom de Dieu, pour s’attribuer par le même nom le pouvoir de règne. Le lecteur me pardonnera si à ce moment me revient à l’esprit le blasphème « Dio boia », dont je viens de parler. Dieu n’accomplit la justice parmi les hommes que par la mort du pécheur ! Telle apparaît la conviction de Samuel, qui tue un pécheur présumé de ses propres mains, devenues l’épée d’un Dieu tueur. On dirait qu’il faisait tout pour que l’État ne devienne pas un règne mais demeure un état judiciaire, dont il avait le pouvoir !



août 2012




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