ANALYSE  RÉFÉRENTIELLE
ET  ARCHÉOLOGIQUE


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Ennio Floris


De Jésus-Christ à Jésus


Étude référentielle et archéologique des évangiles




Les Écritures et le salut :

La chute des deux États juifs et la déportation à Babylone




Avertissement
Sommaire

Introduction

Les Écritures et le salut
- Un regard sur les
   Écritures
- Le peuple de Dieu
- La chute des États juifs
  . La chute de la Samarie
  . La chute de Juda
  . Intervention égyptienne
  . Déportation à Babylone
  . Grâce d’Évil-Mérodak
  . Deux grands prophètes
- La consolation
- Le sacrifice selon Isaïe

Jésus, de sa naissance à sa résurrection

La personne de Jésus



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La chute de Juda


   L’État de Juda, lui, fut exempt de toute attaque pendant dix ans. Cela peut étonner, mais il y avait sans doute des raisons : les Assyriens étaient très pris pour rendre habitables les terres d’occupation, vidées de leurs habitants envoyés en exil après la prise de Samarie, mais ils se préparaient pour envoyer leur armée contre Jérusalem. Et le moment du conflit arriva : « La quatorzième année du roi Ézéchias, Sennachérib, roi d’Assyrie, monta contre toutes les villes fortes de Juda et s’en empara » (2 R 18:13). Le roi imposait à Ézéchias « trois cent talents en argent et trente en or » (2 R 18:14). Pour payer, le roi dut donner tout l’argent et l’or du Temple, mais il avait encore du temps pour bien réfléchir à parer les attaques.
   De plus, les émissaires de Sennachérib vinrent aussi chez lui pour le convaincre d’abandonner l’Égypte pour s’associer à l’Assyrie. Se lier à l’Égypte ! « Ce roseau cassé qui pénètre et perce la main de quiconque s’appuie dessus » (2 R 18:21).
   Ézéchias s’adressa à Isaïe, qui lui fit comprendre qu’il fallait s’abstenir de tout accord. Le refus d’Isaïe apparaît de toute évidence dans un poème, dont je rapporte ces vers :
« Elle te méprise et se moque de toi,
La vierge, fille de Sion
La fille de Jérusalem !
Qui as-tu insulté ?
Contre qui as-tu élevé ta voix ?
»

   On trouve dans le livre des Rois que « Cette nuit-là, l’ange de l’Éternel sortit et frappa dans le camp quatre-vingt cinq mille hommes. Et quand on se leva le matin, ils étaient tous morts » (2 R 19:35). Sennachérib dut partir avec sa troupe mais, parvenu à Ninive, il fut tué par ses enfants. Cela étonne. On peut supposer que l’armée assyrienne fut contrainte par celle d’Égypte de cesser l’occupation, ou qu’elle fut frappée par un phénomène cholérique. La première solution apparait probable du fait que le chef de l’armée assyrienne, Sennachérib fut, selon Hérodote, tué à son retour.

   Passons à la fin du roi Josias, que les Écritures considèrent comme un deuxième David, parce qu’il reconduisit l’État à la pureté de ses origines. Mais rapportons le texte : « De son temps, le Pharaon Néko, roi d’Égypte, monta vers le roi d’Assyrie, sur le fleuve de l’Euphrate. Le Roi Josias se porta au devant de lui, mais Néko le fit périr à Megiddo. Ses serviteurs… transportèrent son corps… à Jérusalem dans son tombeau » (2 R 23:29-30)



août 2012




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