ANALYSE RÉFÉRENTIELLE |
![]() |
![]() |
![]() |
||
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
Ennio FlorisDe Jésus-Christ à JésusÉtude référentielle et archéologique des évangiles |
Les Écritures et le salut : |
Avertissement Sommaire Introduction Les Écritures et le salut - Un regard sur les Écritures - Le peuple de Dieu - La chute des États juifs . La chute de la Samarie . La chute de Juda . Intervention égyptienne . Déportation à Babylone . Grâce d’Évil-Mérodak . Deux grands prophètes - La consolation - Le sacrifice selon Isaïe Jésus, de sa naissance à sa résurrection La personne de Jésus . . . . . . . . - o 0 o - . . . . . . . . |
Évil-Mérodak : prélude à la renaissanceDans ce double exposé, nous avons suivi le livre des Rois, qui finit sur la destruction totale du peuple juif, la table rase du royaume : du temple, du palais royal, du corps diplomatique, des services de production et de culture. Le livre ne fait pas allusion à la renaissance de l’État, qui est exposée dans les livres d’Esdras et de Néhémie. Il s’achève cependant par un texte qui ouvre cette perspective : « En la trente-septième année de la déportation de Joiakîn, roi de Juda, au douzième mois, le vingt-sept du mois, Évil-Mérodak, roi de Babylone, en l’année de son avènement, fit grâce à Joiakîn, roi de Juda et le tira de prison. Il lui parla avec faveur et lui accorda un siège supérieur à ceux des autres rois qui étaient avec lui à Babylone. Joiakîn quitta ses vêtements de captif et mangea toujours à table du roi, sa vie durant… » (2 R 25:27-29). Ce texte apparaît aussi noble que politique. Le successeur de Nabuchodonosor à Babylone était très touché par le roi vaincu, soit en souvenir de la dignité avec laquelle il s’était rendu à Nabuchodonosor, soit par son comportement pendant les trente-sept ans de captivité. Même comme tel, il n’avait pas cessé de se comporter en roi ! Il avait dix-huit ans quand il avait pris son pouvoir, il en avait maintenant quarante-cinq comme détenu. Il n’avait pas perdu son allure et son charme de roi. Évil-Mérodak lui en redonne le titre et la dignité. Mais son geste n’était pas seulement formel, car il n’était pas dissocié d’une visée politique : il pensait lui redonner le règne, mais lorsqu’il aurait pu déclarer Babylone capitale d’un empire. S’il ne parvint pas à réaliser son projet politique, c’est qu’il avait perdu le pouvoir, et son plan fut accompli par la dynastie de Cyrus. |
|
![]() ![]() ![]() ![]() ![]() tf113500 : 05/06/2018 |