ANALYSE  RÉFÉRENTIELLE
ET  ARCHÉOLOGIQUE


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Ennio Floris


De Jésus-Christ à Jésus


Étude référentielle et archéologique des évangiles




Les Écritures et le salut :

La chute des deux États juifs et la déportation à Babylone




Avertissement
Sommaire

Introduction

Les Écritures et le salut
- Un regard sur les
   Écritures
- Le peuple de Dieu
- La chute des États juifs
  . La chute de la Samarie
  . La chute de Juda
  . Intervention égyptienne
  . Déportation à Babylone
  . Grâce d’Évil-Mérodak
  . Deux grands prophètes
- La consolation
- Le sacrifice selon Isaïe

Jésus, de sa naissance à sa résurrection

La personne de Jésus



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Nabuchodonosor et la déportation à Babylone


   Nabuchodonosor reprit aux Égyptiens l’hégémonie de toute la région (2 R 24), exigeant de Juda le remboursement de l’impôt demandé par Néko. Joiaqim fut soumis au roi de Babylone pendant trois ans, mais il se révolta contre lui. Son royaume fut alors assailli par des bandes de Chaldéens, d’Araméens, de Moabites et d’Ammonites. Selon les Écritures, cette situation ne fut pas suscitée par la puissance babylonienne mais par la faiblesse de l’État. Il s’ajoute que le roi d’Égypte avait perdu son pouvoir dans la région au profit de Babylone. « Joiaqim se coucha avec ses propres pères et Joiakîn, son fils, régna à sa place » (2 R 24:6). Son règne cependant ne dura que trois mois. Suivons le déroulement des combats.
   La première fois, Nabuchodonosor attaque personnellement la ville et il y entre, cependant que son armée l’encercle. Ce qu’il cherche c’est l’or et l’anéantissement du pouvoir et des biens de l’État Juif. Le temple et le palais royal furent vidés de leur richesse et de leurs habitants : les dignitaires et tous les notables et aussi les forgerons et les serruriers, ne laissant dans la ville que les pauvres. Il y eut deux mille déportés. Quant au roi, il fut exilé et remplacé par un des ses oncles, qui prit le nom de Sédécias (16 Mars 597) (2 R 24).
   Ce roi fut donc au service de celui de Babylone. Mais il se révolta, ce qui suscita une dernière attaque de Nabuchodonosor contre la ville, l’encerclant et la cernant aussi d’un retranchement. Le siège dura deux ans, au point que les habitants étaient sur le point de mourir de faim. Mais une nuit ils purent ouvrir une brèche et s’enfuir dans la vallée désolée du Jourdain. Mais le roi Sédécias fut poursuivi, pris et envoyé à Ribla, au Nord de l’Arabie, pour être jugé. On tua ses enfants sous ses yeux, puis il fut aveuglé.
   Nabuchodonosor retourna dans la ville pour la dépouiller, incendier le temple et le palais royal, et démolir les remparts. Le reste de la population fut emmené, n’y restant que les laboureurs pour l’agriculture. Les colonnes du temple furent brisées, les vases et tous autres objets emportés ou réduits en ferraille. Quant aux membres de la famille royale et aux gens de la milice, ils furent tués. Un gouverneur fut nommé pour la ville, Godolias qui, peu de temps après, fut tué dans une embuscade (2 R 25).

   Samarie détruite, Jérusalem vidée, les Juifs en exil, les générations d’Abraham ne constituaient plus un peuple-souverain, mais des groupes d’hommes asservis pour vaquer aux besoins du peuple qui les avait assujettis.



août 2012




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