ANALYSE  RÉFÉRENTIELLE
ET  ARCHÉOLOGIQUE


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Pierre Curie


Au risque de croire





Présence de l’Église au monde :
Évangélisation et prosélytisme


Sommaire

Préface
Quittez un monde bon
Vivre la foi dans le siècle

Présence de l’Église au monde
Évangélisation et prosélytisme
- Tout est grâce
- Le temps de la grâce
- Église et évangélisation
  . L’Église – événement
  . Témoignage et service
  . Évangélisation et
    proselytisme
- Les Églises éclatées
- Un espoir ?
Vers l’humanité de Dieu

Église en dialogue avec le monde

Itinérance : une quête du sens

Croire au-delà des perplexités

En écoutant l’Alléluiah d’Hændel




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Église et évangélisation :
l’évangélisation, un témoignage et un service


   L’Église, signe du Royaume qui vient, doit proclamer inlassablement le message de la grâce de Dieu en Christ ; ce message est une libération, qui appelle sans cesse à la liberté (Ga 5:1).
   « Le message chrétien est joyeux, dit le pasteur Georges Casalis. Il élargit la vie, permet de respirer, d’être délivré de la peur de la vie et de la peur de la mort… Il faut constamment veiller à ce que notre message ne représente pas pour ceux qui l’entendent un fardeau qui écrase au lieu de les libérer. » Le témoignage n’est pas un programme chrétien à remplir ; il est un rayonnement de vie chrétienne. Alors la proclamation du message de la grâce est un appel adressé aux hommes, qui attend une réponse : un « changement de comportement », un « renouvellement de l’être », une manière nouvelle de vivre dans le monde, sous l’éclairage de la grâce (Ro 12:1-2).

   Le service du monde est l’autre face de l’évangélisation. Par le service, l’Église donne un avant-goût du Royaume de Dieu ; les chrétiens sont les serviteurs du Seigneur-serviteur parmi les hommes. « Le service de l’Église – déclarait à New-Delhi le professeur japonais Takenaka – consiste à réaliser dans la vie humaine l’amour du Christ lui-même pour le monde, pour le salut duquel il mourut ». Cela signifie pratiquement que les chrétiens doivent être ouverts et disponibles pour l’engagement séculier et la participation aux affaires de ce monde. Le service chrétien doit prendre place dans les situations sociales et politiques concrètes. L’instrument de ce service, ce sont donc les laïcs. Le professeur Takenaka déclarait à ce propos : « Les chrétiens, pour prendre réellement part à la vie des non-chrétiens, doivent entrer dans chaque secteur de la vie de notre société : la politique, le service social et national, le monde de l’art et de la culture. Tout chrétien doit voir, dans son travail de chaque jour accompli dans le monde profane, le premier de ses devoirs envers Dieu ».

   Témoignage (kerugma) et service (diaconia) sont les deux faces de l’évangélisation. Le professeur Roger Mehl résuma ainsi cette intime relation du témoignage et du service de l’Église : « par sa prédication et ses sacrements, l’Église annonce le Royaume à la fois comme une grandeur future et comme une réalité actuelle. Par sa diaconie, il lui est donné d’être une parabole du Royaume. La diaconie garantit le sérieux de la prédication et la vérité des sacrements ».



juin 1971




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