ANALYSE  RÉFÉRENTIELLE
ET  ARCHÉOLOGIQUE


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Ennio Floris


De Jésus-Christ à Jésus


Étude référentielle et archéologique des évangiles




Les Écritures et le salut :

Le sacrifice pour le pardon des péchés selon Isaïe




Avertissement
Sommaire

Introduction

Les Écritures et le salut
- Un regard sur les
   Écritures
- Le peuple de Dieu
- La chute des États juifs
- La consolation
- Le sacrifice selon Isaïe
  . Premier texte
  . Deuxième texte
  . Troisième texte
  . Quatrième texte
    - Le serviteur de
       l’Éternel
    - Le peuple souffrant
    - Les ennemis du peuple
    - Jugement du serviteur
    - Sacrifice du serviteur
  . Le sacrifice du peuple

Jésus, de sa naissance à sa résurrection

La personne de Jésus



. . . . . . . . - o 0 o - . . . . . . . .

Quatrième texte : Isaïe 53:2-10
Le jugement


« Par contrainte et jugement il a été saisi.
Parmi ses contemporains, qui s’est inquiété
Qu’il ait été retranché de la terre des vivants
Qu’il ait été frappé pour le crime de son peuple ?
On lui a donné un sépulcre avec les impies
Et sa tombe est avec les riches.
Bien qu’il n’ait pas commis de violence
Et qu’il n’y ait pas eu de tromperies dans sa bouche.
 »
(Is 53:8-9)


   Le texte est complexe et je dois dès maintenant souligner cette complexité. En effet, on parle toujours d’un sujet à la troisième personne, or qui est-il ? Le « serviteur » : c’est à dire la génération des fils d’Abraham, génération que Dieu a choisie pour être à son service afin de soumettre le peuple à la reconnaissance de sa royauté. Un sujet qui a donc une double personnalité : il est la génération des enfants d’Abraham, et celui que Dieu a choisi pour être son « serviteur ». Or il a péché parce que le péché de ses enfants, est tombé sur lui. Il a été retranché « de la terre des vivants » !
   Dès lors, d’autres affirmations du texte deviennent compréhensibles. Personne au monde ne « s’est inquiété » du fait qu’il « a été retranché de la terre des vivants » et il a été frappé pour le pêché de ses enfants. Il est donc mort, dans la mesure où, n’étant plus reconnu comme père de son peuple, il n’était plus non plus serviteur de Dieu. Il n’était qu’un mort, gisant dans un sépulcre constitué par les « riches » et les « impies » qui le serraient étroitement, pour l’enlever du milieu des vivants.



août 2012




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