ANALYSE RÉFÉRENTIELLE |
![]() |
![]() |
![]() |
||
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
Ennio FlorisLa crise galiléenne |
La mise entre parenthèses du contexte et l’analyse du miracle :Le symposium du récit et la fraction eucharistique du pain |
Sommaire Avertissement au lecteur Mise entre parenthèses du contexte - Introduction - Le symposium du récit - L’action de Jésus - Division et fraction eucharistique - Sens de la fraction du pain - Un récit eucharistique - Banquet et assemblée liturgique - Conclusion - Les miracles du Christ - Miracle de la croissance - Miracle de la constitution - Miracle du rassasiement - Miracle de prédication - Du miracle du Christ au miracle de Jésus - Jésus accomplit un miracle du Christ Mise entre parenthèses du miracle . . . . . . . - o 0 o - . . . . . . . |
Le récit est une narration dont l’objet est un repas que Jésus offre, avec du pain et des poissons, à une foule de cinq mille personnes, par une action prodigieuse de multiplication. Sa figuration est à l’image d’un pique-nique populaire en plein air. Il est possible de distinguer dans cette scène deux plans, dont l’un représente le banquet et l’autre l’action de bénédiction, de fraction et de distribution des pains. Je me propose de rechercher si ce double plan de figuration est exclusivement littéraire, ou représentatif d’une chose. Si on réfléchit à l’emploi de cette séquence par la tradition évangélique, il est possible de fixer trois directions de recherche. Cette narration n’est pas nécessairement liée au contexte où elle se trouve dans les évangiles, c’est pour cette raison que j’ai mis ce contexte entre parenthèses : les écrivains l’ont sans doute employée à la façon d’un canevas susceptible d’être rempli différemment et situé dans n’importe quelle trame biographique, il apparaîtrait donc que sa nature est littéraire. Mais puisqu’elle se trouve effectivement insérée dans le cadre de la vie de Jésus, on peut aussi penser qu’en dépit de son emploi elle remonte en dernière analyse à des souvenirs populaires sur celui-ci. D’ailleurs, les écrivains néotestamentaires auraient-ils pu l’attribuer à Jésus s’ils n’avaient pas été sûrs de cette appartenance ? Une autre direction encore s’ouvre à notre recherche si on se persuade qu’après tout cette péricope n’a pu avoir qu’une origine christologique, objet moins d’un recueil de souvenirs sur Jésus que du kerugme de la prédication de l’Église. Il convient donc de questionner le texte et de mettre sa figuration en relation avec les différents types de repas : réel, rituel et imaginaire. |
|
![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ti11000 : 18/04/2017 |