Sommaire
Introduction
Analyse référentielle et connaissance historique
- Histoire et historiographie
- Le récit
- L’exégèse
- Analyse référentielle et fait historique
- Les déviations du récit
- L’historiographie
. Connaissance historio- graphique
. Valeur épistémologique
. Argumentation et récit
. Historique et historio- graphique
Jésus dans la référence des évangiles
L’analyse référentielle du discours des évangiles
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L’historiographie : la connaissance historiographique
L’analyse d’un document ne constitue pas, à elle seule, tout le travail de l’historien. Il lui faut encore observer les faits et rechercher leurs rapports pour reconstituer le cours de l’histoire.
Cette histoire peut être un événement, la naissance ou la fin d’une civilisation, l’établissement d’un État, ou bien la vie d’un homme dans ses visées et ses réalisations. Mais il s’agira toujours de faits, c’est-à-dire d’actes accomplis, intéressants seulement parce qu’ils sont là, dans le temps et dans les lieux, parmi d’autres faits.
Observer ces faits et les étudier ne signifie pas rechercher les causes des phénomènes qui les sous-tendent, mais les reconnaître précisément comme des faits. La question que l’historien se pose à leur sujet est la suivante : quels sont les facteurs de leur existence ? Et pour cause ! Car, s’agissant des concrets individuels dont la nature est précisément le fait « d’être-là », ils ne peuvent être connus que par les autres « être-là » qui les déterminent.
Ainsi, l’historien doit chercher à étudier des faits à partir des lois qui déterminent leur « étant » individuel. Or la loi qui régit les rapports des faits est la dialectique. Les faits, moments d’un devenir, ne peuvent être connus que dialectiquement, puisqu’ils existent dans des rapports d’opposition par négation.
Dans son étude, l’historien procèdera par hypothèses, qu’il formulera à partir de rapports typiques d’opposition dialectique, empruntés à l’expérience.
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