ANALYSE  RÉFÉRENTIELLE
ET  ARCHÉOLOGIQUE


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Ennio Floris



Autobiographie








Philosophie et départ

La constitution du centre régional



P. Danet : Magnum dictionarium latinum et gallicum, MDXCI 



EN SARDAIGNE



LE DÉPART



L’ITALIE

Au collège d’Arezzo

Le Noviciat

Philosophie et départ
- Du ginnasio aux écoles
  de philosophie
- À l’Angelicum
- La visite du Père Pègues
- La constitution du centre
   régional

- Sous l’occupation de
   l’Italie par les nazis
- De Rome à Florence
- De Florence à la France


PUIS LA FRANCE



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ès ce moment surgit en moi le désir de faire partie d’un centre « de culture » où ma recherche aurait pu se développer et s’approfondir par la collaboration avec des amis. N’en trouvant pas, j’ai pensé à l’in­sti­tuer moi-même au couvent, si c’était possible. Je me mis alors à la recherche, au cloître ou au premier éta­ge, d’un lieu disponible, mais en vain.
    Passant un jour sur la place, j’ai remarqué qu’il y avait à droite de la grande porte d’entrée une petite porte que je n’avais jamais vue ouverte. Je monte au premier étage, et je constate que cette porte donnait sur une pièce que j’avais toujours vue fermée. Je l’ou­vre et j’entre : une salle pour environs soixante-dix personnes… vide ! « Cette petite salle a été bâ­tie pour moi ! Elle sera mon Centre. »

    Je vais annoncer la nouvelle à des amis, et nous avons été tous d’accord pour constituer un comité, qui aurait pour tâche de la transformer en salle de rencontres et de conférences. Le Centre fut consti­tué, avec l’appellation de « Centre d’études et de re­cherches », consacré à Sainte Catherine de Sienne, femme d’une grande importance non seulement en raison de ses vertus, mais aussi de ses lettres adres­sées aux hommes d’État pour qu’ils adhèrent à la justice et à la paix, une mission aussi bien politique que religieuse.
    Le centre fut donc constitué et agit par des ren­con­tres et des conférences, les premières consacrées à la recherche et à la critique, les secondes aux pro­blè­mes de culture. Les conférences avaient un ra­yon­nement plus large que les rencontres, mais cel­les-ci étaient pour moi beaucoup plus impor­tan­tes, me permettant de porter la critique sur les dog­mes de la foi comme sur la culture.

    Mais, vers la fin, j’ai buté contre les responsables de l’Ordre et de l’Église, qui ne trouvaient pas une justification légale au Centre. Ils s’opposèrent donc à cette institution.




Rédigé de 2009 à 2012




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t505400 : 19/12/2020