INCERTITUDES,
ou SANS CERTITUDES ?

Sans certitudes

    Un téléspectateur qui avait « le secret espoir d’ap­pren­dre des révélations indiscutables qui l’auraient con­for­té dans ses convictions plus ou moins fragiles » conclut : « Il n’en fut rien, et les zones d’ombre qui me posaient problème sont toujours là, hélas ! Ou tant mieux, peut-être ! » (lettre de Robert Planchard, La Croix, 24/4/97).
    Tager aussi reconnaît que « les zones d’ombre ne sont pas toutes effacées » mais se réjouit car « au moins nous savons désormais qu’elles existent, et qu’elles peuvent être sujettes à débat ». Et dans leur introduction aux cinq livrets, Mordillat et Prieur ne s’en cachent pas : « Corpus Christi touche à un domaine si complexe que nous n’avons, évidemment, ni la naïveté ni la prétention de répondre de manière catégorique aux questions que nous nous posons. En revanche, nous avons eu l’ambition de n’en omettre aucune, d’y revenir de plusieurs points de vue, sous plusieurs formes, afin de serrer au plus près les énigmes qui circonscrivent cet immense domaine de recherche ».
    « Qui étaient-ils, ces centaines de milliers de gens... qui regardèrent d’un bout à l’autre les émissions Corpus Christi ? » se demande Jurgensen dans son « feuilleton » (La Croix, 1/4/97). En guise de réponse, elle conclut : « Certains pourtant d’en sortir sans certitude, les télé­spectateurs [étaient] présents au rendez-vous ».