ANALYSE RÉFÉRENTIELLE |
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Ennio FlorisLa crise galiléenne |
La mise entre parenthèses du contexte et l’analyse du miracle :Le miracle de la croissance de l’Église |
Sommaire Avertissement au lecteur Mise entre parenthèses du contexte - Introduction - Le symposium du récit - Les miracles du Christ - Miracle de la croissance - Les rapports de nombres - Symbolique et sémantique des nombres - Le prodige dans les Actes - Bénédiction de Dieu et bénédiction du Christ - Les Douze, Cinq et Trois - Bénédiction eucharistique - Miracle de la constitution - Miracle du rassasiement - Miracle de prédication - Du miracle du Christ au miracle de Jésus - Jésus accomplit un miracle du Christ Mise entre parenthèses du miracle . . . . . . . - o 0 o - . . . . . . . |
Les rapports de nombresLa succession des nombres se lit selon deux lignes de progression dont l’une est de multiplication de cinq à cinq mille, et l’autre de division, de cinq mille à cinq. Je me bornerai, dans ce chapitre, au processus de multiplication, en y ramenant toutefois les nombres de dix et de cent du processus de division, dans la mesure où ils sont multiples de cinq. La ligne de multiplication est donc ponctuée par les nombres cinq, cinquante, cent et cinq mille. Or cinquante est le résultat de la multiplication de cinq par dix, tandis que cent l’est de cinq par vingt et cinq mille de cinq par mille. Il en résulte donc la succession 5, 10, 20, 50, 100, 1.000, 5.000. Mais si on classe ces nombres selon leur valeur, il convient de les disposer parallèlement sur trois niveaux :
Les cinq pains apparaissent donc multipliés successivement par 10 (soit 50), par 20 (soit 100) et par 1.000 (soit 5.000). Dans ce même processus apparaît un autre nombre, le douze, dont la fonction est cependant énigmatique car, même si au niveau des choses auxquelles il se rapporte (les disciples) il s’inscrit dans la dynamique de l’action puisque c’est par les disciples que le pain est distribué, il reste hors du rapport de multiplication, n’étant ni multiplicateur ni multiple de cinq. On constate cependant qu’à la fin du récit ce nombre se trouve comme face à lui-même, dans un contexte de multiplication : douze disciples face à douze corbeilles de pain divisé et multiplié. Certes, le texte ne fait pas mention d’une multiplication de douze par douze, mais celle-ci se laisse soupçonner si l’on suppose que ces corbeilles étaient vides avant la bénédiction du pain. Si l’on veut traduire ce passage du vide au plein au niveau du nombre, il ne nous reste que de multiplier douze par douze. Ainsi, par-delà le nombre de cinq mille, le récit s’ouvre-t-il à une autre multiplication, qui n’exprime pas un processus en devenir, mais une connaissance accomplie dans un redoublement carré, et demeure dans le non-dit du récit comme une énigme. |
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![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ti13100 : 17/06/2017 |