ANALYSE  RÉFÉRENTIELLE
ET  ARCHÉOLOGIQUE


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Ennio Floris


La crise galiléenne




La mise entre parenthèses du contexte et l’analyse du miracle :

Le miracle de la constitution de l’Église



Sommaire
Avertissement au lecteur

Mise entre parenthèses du contexte
- Introduction
- Le symposium du récit
- Les miracles du Christ
- Miracle de la croissance
- Miracle de la constitution
  - Remarques exégétiques
  - Divisions par cent et
    cinquante
  - Les cent vingt
  - Les trois mille
  - Les cinq mille
  - Fraction du pain et étapes
    de croissance
- Miracle du rassasiement
- Miracle de prédication
- Du miracle du Christ au
   miracle de Jésus
- Jésus accomplit un miracle
   du Christ

Mise entre parenthèses du miracle



. . . . . . . - o 0 o - . . . . . . .

Quelques remarques exégétiques


   À cause de son ambiguïté, il convient avant tout d’élucider le sens du passage de Marc par rapport aux autres textes parallèles.


Voir le synopsis


   Ce passage est d’abord surprenant parce qu’il constitue un apax, aussi bien au niveau de la phrase que des mots, ensuite parce que son sens est ambigu, sans pour autant tomber dans la contradiction. Les mots « prasiai » et « symposium » sont uniques dans le Nouveau Testament, sans compter leur emploi dédoublé, qui fait penser à l’origine araméenne du texte ou à son caractère de conte. Mais ce qui nous intéresse ici, c’est l’ambiguïté du sens, qui nous oblige à une tentative de déchiffrage.
   On peut comprendre la division de la foule dans le sens qu’elle se groupe en des rangées de cinquante et de cent personnes. Grammaticalement exacte, cette interprétation est cependant étrange, puisqu’on n’en voit pas la raison de cohérence. Celle-ci est obtenue, par contre, si on attribue un des deux nombres aux personnes et l’autre aux groupes. L’ambiguïté cependant demeure, puisqu’on ne saurait affirmer s’il s’agit de cinquante groupes de cent personnes ou de cent groupes de cinquante personnes.
   Mais cette référence à Luc, valable s'il s’était agi de nous rapporter à un fait visé par les deux récits, est tout à fait inutile dans notre cas, puisqu’il est question de la cohérence du texte de Marc. Quelle que soit la façon dont nous tournons le texte, celui-ci demeure équivoque. S’agit-il d’une ambiguïté voulue, dans le but d’ouvrir le sens à plusieurs interprétations, ou nous trouvons-nous en présence d’une des « apories », fréquentes dans le récit de Marc, provenant d’une censure que l’évangéliste impose sur des informations qui doivent rester dans la zone de l’interdit ? L’omission du passage chez Matthieu et dans le quatrième évangile et la correction qu’il subit chez Luc nous contraignent à opter pour l’hypothèse d’une censure. Mais alors, quelle serait cette information que Marc refoule dans le non-dit, et par quels moyens d’approche pourrions-nous arriver à la connaître ?



1984




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ti14100 : 20/05/2017