Au collège d’Arezzo
Le Noviciat
Philosophie et départ
- Du ginnasio aux écoles
de philosophie
- À l’Angelicum
- La visite du Père Pègues
. La visite
. Marie et Joseph
. En réfléchissant sur ce
récit
- La constitution du centre
régional
- Sous l’occupation de
l’Italie par les nazis
- De Rome à Florence
- De Florence à la France
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armi beaucoup de récits, celui sur la relation d’amour entre Joseph et Marie, son épouse, s’était présenté comme étant un de plus important pour la compréhension de la naissance de Jésus ( Mt 1:18-25).
Marie et Joseph étaient fiancés, habitant chacun dans la maison de leurs parents, se voyant cependant régulièrement. À l’issue de leur dernière rencontre, ils s’étaient quittés avec le propos de se marier pour vivre désormais ensemble. Or, le jour de leur nouvelle rencontre, Joseph s’aperçut que Marie était enceinte. Pour lui, il ne pouvait s’agir que d’un viol.
Il décida de ne pas l’épouser, sans dénoncer cependant que l’enfant dont elle était enceinte n’était pas de lui. Dans le procès qui s’en serait suivi, elle aurait été, selon toutes probabilités, mise à mort avec son enfant, car il aurait été difficile de la défendre. Il décida de l’abandonner sans lui dire un mot. S’il était resté avec elle, il n’aurait pas pu supporter d’avoir comme aîné un enfant qui n’aurait pas été de lui. Le viol qu’elle avait subi avait brisé en lui tout sentiment d’amour.
Dans la deuxième partie du récit, nous apprenons qu’il retourne dans sa maison, pour se jeter au lit et s’endormir. Et c’est en rêve qu’il fut délivré de sa tragédie, car un ange lui apparut pour lui annoncer la parole de Dieu : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ta femme, car celui qui a été engendré en elle vient de l’Esprit Saint : elle enfantera un fils et l’appellera du nom de Jésus ». ( Mt 1:21).
À la suite de cette apparition, Joseph revient sur sa décision et prend Marie chez lui. Si elle était enceinte, ce n’était pas par viol, mais par volonté divine. Ce n’était pas une honte de s’unir en mariage avec une femme mise enceinte par Dieu, mais un privilège, il ne pouvait que s’en réjouir.
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