ANALYSE  RÉFÉRENTIELLE
ET  ARCHÉOLOGIQUE


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Ernest-Émile
Lopez-Sanson de Longval



L’image au Moyen-Âge,
d’après les fresques
de Saint-Pierre de Rouilhac

(XIIème siècle)








Les Fresques


Introduction


Les contextes


Le bâtiment


Les fresques

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    .  La fresque de la
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    .  Les trois arbres
    .  Le Serpent
- L’entrée de Jésus
  dans Jérusalem
- La cène
- La crucifixion
- L’apocalypse de Jean

Conclusion


Bibliographie



. . . . . . - o 0 o - . . . . . .
    

La fresque de la Genèse :
Adam et Eve



    L’inscription « ADAM et ADEVE » est plutôt trou­blante. Adam en un nominatif indéclinable mais « et Eva » est écrit « et Adeve », c’est à dire avec un préfixe soit de direction, soit de relation.
    Adeve comme préposition d’action, est la direction dans l’espace et le temps, mais aussi dans l’ordre affectif et moral avec une idée figurée. Elle dit aussi une proxi­mité, mais ce serait interpréter l’inscription de manière trop simple. C’est plutôt une idée de comparaison et d’opposition. Proximité-opposition sont aussi des idées dualistes.

    Un autre élément à considérer est le volume d’Adam par rapport à Eve. Adam est beaucoup plus grand qu’Eve, même que l’arbre entouré du Serpent.
    Est-ce parce que l’homme qu’incarne l’être (Adam) est toujours d’un valeur morale plus grande et par conséquent d’un volume et d’une masse supérieurs ? Eve – mère par transfert – est aussi l’opposée de l’être ?




Rédigé en mars 2005




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te014232 : 03/01/2018