La fresque de la Genèse :
Les trois arbres
Enfin, il faut noter l’existence de trois arbres. Les onze premiers chapitres du t
exte mythique et théologique hébreu nous donnent la protohistoire de la mission messianique du p
euple juif.
Il semble que la première partie fut écrite vers 1200 avant notre ère, probablement en É
gypte, par un auteur inconnu.
Le texte de la
Genèse et de son P
aradis habité par A
dam et E
ve passe intact à la secte des e
sséniens et vers le IIème ou plutôt vers le IIIème aux textes chrétiens.
Plusieurs textes parviennent aux c
hrétiens, mais aujourd’hui ne sont reconnus que l’édition de la
Vulgata pour les c
atholiques et celle du roi J
ames pour les a
nglicans.
Selon la
Vulgata «
Puis Yahweh-Dieu planta un jardin en Éden à l’Orient et y mit l’homme qu’il avait formé. Et Yahweh-Dieu fit pousser du sol toutes espèces d’arbres agréables à voir et bons à manger, et l’arbre de la vie au milieu du jardin et l’arbre de la science du bien et du mal... »
Au milieu de la scène nous avons évidemment l’arbre de la vie (juste au-dessus de la fontaine de jouvence, sa perpendiculaire donnant précisément sur l’
omphalos de S
aint-Julien de Brioude). Il est aussi un arbre de connaissance.
La relation entre l’accès à la connaissance de soi et l’idée de faute est bien connue, mais la question est ici pourquoi trois arbres et pas un seul ou plusieurs ?
Dans certains textes apocryphes, dans le récit mythique du P
aradis, dans l’É
den il n’y avait que trois arbres.
Nous sommes en présence d’une image se référant à un texte bien antérieur à la
Vulgata ou à l’
Édition du roi James, un texte apocryphe, donc une image peinte par des hérétiques.