ANALYSE  RÉFÉRENTIELLE
ET  ARCHÉOLOGIQUE


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Ernest-Émile
Lopez-Sanson de Longval



L’image au Moyen-Âge,
d’après les fresques
de Saint-Pierre de Rouilhac

(XIIème siècle)








Les Fresques


Introduction


Les contextes


Le bâtiment


Les fresques

- Lire les fresques
- Le péché originel
  .  Éden et terres
     mythiques
  .  Le mythe d’Osiris
  .  La Genèse
    .  La fresque de la
       Genèse
    .  La frise
    .  Adam et Eve
    .  Les trois arbres
    .  Le Serpent
- L’entrée de Jésus
  dans Jérusalem
- La cène
- La crucifixion
- L’apocalypse de Jean

Conclusion


Bibliographie



. . . . . . - o 0 o - . . . . . .
    

La fresque de la Genèse :
Les trois arbres



    Enfin, il faut noter l’existence de trois arbres. Les onze premiers chapitres du texte mythique et théologique hébreu nous donnent la protohistoire de la mission mes­sia­nique du peuple juif.
    Il semble que la première partie fut écrite vers 1200 avant notre ère, probablement en Égypte, par un auteur inconnu.


    Le texte de la Genèse et de son Paradis habité par Adam et Eve passe intact à la secte des esséniens et vers le IIème ou plutôt vers le IIIème aux textes chrétiens.
    Plusieurs textes parviennent aux chrétiens, mais aujourd’hui ne sont reconnus que l’édition de la Vulgata pour les catholiques et celle du roi James pour les anglicans.
    Selon la Vulgata « Puis Yahweh-Dieu planta un jardin en Éden à l’Orient et y mit l’homme qu’il avait formé. Et Yahweh-Dieu fit pousser du sol toutes espèces d’arbres agréables à voir et bons à manger, et l’arbre de la vie au milieu du jardin et l’arbre de la science du bien et du mal... »

    Au milieu de la scène nous avons évidemment l’arbre de la vie (juste au-dessus de la fontaine de jouvence, sa perpendiculaire donnant précisément sur l’omphalos de Saint-Julien de Brioude). Il est aussi un arbre de con­nais­sance.

    La relation entre l’accès à la connaissance de soi et l’idée de faute est bien connue, mais la question est ici pourquoi trois arbres et pas un seul ou plusieurs ?
    Dans certains textes apocryphes, dans le récit mythi­que du Paradis, dans l’Éden il n’y avait que trois arbres.

    Nous sommes en présence d’une image se référant à un texte bien antérieur à la Vulgata ou à l’Édition du roi James, un texte apocryphe, donc une image peinte par des hérétiques.




Rédigé en mars 2005




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