Sommaire
Préface
Quittez un monde bon
Vivre la foi dans le siècle
Présence de l’Église au monde
Église en dialogue avec le monde
Itinérance : une quête du sens
- Servitude et libération
- Dieu contesté par Job
. Introduction
. Le "Pourquoi ?" de Job
. Le Dieu des "amis"
. Job et la "mort de Dieu"
. Dieu... au-delà de Dieu
- Les discours de Yahvé
- La tempête
- Yahvé dit à Job
- " Ceins tes reins "
- La liberté créatrice
- Dieu... au-delà de Dieu
Croire au-delà des perplexités
En écoutant l’Alléluiah d’Hændel
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Dieu… au-delà de Dieu :
les discours de Yahvé
Le livre de Job s’achève sur une « réponse de Yahvé ».
À la fin du drame de Job, Dieu aurait-il enfin le dernier mot pour confondre l’audace de ce prétentieux ? Cette réponse, en écrasant le négateur du Dieu tout-puissant, ne donnera-t-elle pas raison aux trois « amis » qui repartiront satisfaits, justifiés, l’air goguenard : enfin Dieu aura prononcé la parole ultime et donné un satisfecit à leur bonne et saine théologie. Allons donc ! les petits jeux sont terminés ! Passons aux choses sérieuses : sans doute y aura-t-il toujours quelques enfants terribles, quelques mauvais caractères, mais bientôt le bon ordre et la sagesse peuvent reprendre leurs droits !
Est-ce cela ? Même si l’épilogue (Jb 42:7-17) doit être distingué de l’ensemble du poème, il est évident, au contraire, que les trois « amis » de Job en ont été pour leurs frais théologiques : ils sont dénoncés comme de faux amis et de mauvais interprètes de Dieu : « Mon courroux est enflammé contre toi (Éliphaz) et contre tes deux amis » (Jb 42:7). Ces discours de Yahvé ne sont pas une invitation finale à « passer aux choses sérieuses » et à faire l’économie de tout le drame de Job. Ils en sont au contraire le sommet et l’aboutissement ; ils indiquent que les choses sérieuses sont toujours du côté de Job.
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