ANALYSE  RÉFÉRENTIELLE
ET  ARCHÉOLOGIQUE


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Ennio Floris


La crise galiléenne




La mise entre parenthèses du contexte et l’analyse du miracle :

Le miracle de la constitution de l’Église



Sommaire
Avertissement au lecteur

Mise entre parenthèses du contexte
- Introduction
- Le symposium du récit
- Les miracles du Christ
- Miracle de la croissance
- Miracle de la constitution
  - Remarques exégétiques
  - Divisions par cent et
    cinquante

    . Synopsis des textes
    . Dans l’Ancien Testament
    . Dans le récit évangélique
    . Dans les Actes
    . Division et organisation de
      l’Église

  - Les cent vingt
  - Les trois mille
  - Les cinq mille
  - Fraction du pain et étapes
    de croissance
- Miracle du rassasiement
- Miracle de prédication
- Du miracle du Christ au
   miracle de Jésus
- Jésus accomplit un miracle
   du Christ

Mise entre parenthèses du miracle

. . . . . . . - o 0 o - . . . . . . .

La division par cent et par cinquante
et l’organisation institutionnelle de l’Église :

Conclusion


   Il est temps de conclure ce chapitre sur la division. L’énoncé sur la division de la multitude en rangées de cent et cinquante prend son véritable sens si l’on cherche à le comprendre à la lumière des textes sur l’élection des juges et de ceux des Actes sur la constitution de l’Église.
   Ce qu’ils représentent est tout à fait conforme à cet événement. On remarquera que les disciples y sont nommés, sans que leur nombre soit précisé, mais il se laisse entrevoir derrière les douze corbeilles. De même on ne fait pas mention, dans ce premier récit, des « serviteurs de tables », mais leur présence est trahie par l’acte de distribution qui ne s’accomplit pas directement de la main des apôtres à celles des convives, mais des apôtres aux participants réunis en groupes : ces serviteurs surgissent, d’une manière surprenante, dans le deuxième récit. Le mot « table » aussi est omis, mais au niveau référentiel elles sont subjacentes, indiquées par les verbes qui désignent la répartition des personnes en groupes, qui s’assoient comme autour des tables d’un symposium.

   Cette référence explique sans doute l’importance que ce récit a assumée dans la tradition des écrits évangéliques, puisqu’il est le seul texte qui soit commun. Mais en ce qui concerne la division de la multitude, je pense qu’elle a été soumise par Matthieu, et peut-être aussi par Marc, à la censure, puisqu’elle révélait, quoique de façon indirecte, un des interdits de l’Église, la constitution du collège apostolique : l’attribution de ce collège à Jésus lui-même était pour l’Église un des piliers de sa propre origine.

   La découverte de cet arrière-plan du texte nous oblige maintenant à étudier cette Église des cinq mille et, par son biais, celles correspondant aux nombres de trois mille et de cent vingt.



1984




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ti14250 : 03/05/2017