ANALYSE  RÉFÉRENTIELLE
ET  ARCHÉOLOGIQUE


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Ennio Floris


Les poèmes d’amour
de  Dante  Alighieri




La dame gentille :

les pleurs amers




Vita Nuova XXXVII

  « L’amaro lagrimar che voi faceste,

oi occhi miei, così lunga stagione,
facea lagrimar l’altre persone
de la pietate, come voi vedeste.

  Ora mi par che voi l’obliereste,
s’io fosse dal mio lato sì fellone,
ch’i’ non ven disturbasse ogne cagione,
membrandovi colei cui voi piangeste.

  La vostra vanità mi fa pensare,
e spaventami sì, ch’io temo forte
del viso d’una donna che vi mira.

  « Voi non dovreste mai, se non per morte,
la vostra donna, ch’è morta, obliare ».
Così dice ’l meo core, e poi sospira.

  « Les pleurs amers que vous encor
versez,    
Ô mes doux yeux, en si longue saison,
Faisaient pleurer de grande compassion
D’autres personnes aussi, comme voyez.

  Il me semble que vous l’oublieriez
Si j’étais de mon côté assez félon
Pour ne vous en troubler la raison
Vous rappelant celle que vous pleurez.

  Votre grande vanité me fait penser
Et m’épouvante aussi, car je crains fort
Le regard d’une femme qui vous mire.

  « Vous ne pouvez, sinon par votre mort,
La dame morte jamais oublier ».
Ainsi parle mon cœur, et il soupire.


Sommaire
Avertissement au lecteur
Capoversi
Premiers vers

Introduction

Aux fidèles d’Amour

Les soixante belles de Florence

Béatrice, dame du secret d’Amour

La dame gentille

Béatrice refuse de saluer Dante

De l’amour à la louange

Lamentations sur la maladie de Béatrice

Mort et glorification

La dame gentille
- Dame m’est apparue
- Mes yeux virent
- Les pleurs amers
- Traits de pitié
- Pensée gentille
- Vous qui mouvez

La Pargoletta

Le refus de la dame gentille

La dame-pierre



. . . . . . . - o 0 o - . . . . . . .

   
Sans commentaire.




c 1977




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