Sommaire
Prologue
Introduction
Clermont-l’Hérault
Saint-Quentin
Bruay-en-Artois
Tourcoing
- Introduction
- Le protestantisme à Tourcoing
- Communauté vivante
. Introduction
. Les journées paroissiales
. Les fêtes de l’Église
. Les jeunes ménages
. Les jeunes
- Sensibilisations
- Parole d’utopie
- L’impasse
- Recherche de structures nouvelles
- Expériences nouvelles
- Vers la crise
La crise
Épilogue
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Les fêtes de l’Église
Au printemps de chaque année, en mai ou juin, la communauté se rassemblait pour faire la fête ! Précédées par des semaines d’active préparation par les mouvements de jeunes et des équipes d’adultes, ces fêtes souhaitaient exprimer, par la joie partagée dans un dernier effort avant la dispersion estivale, la reconnaissance commune pour tout ce qui avait été accompli avec des bonheurs inégaux au cours de l’année qui s’achevait. Ce souhait reçut-il toujours chez tous l’écho espéré ? Il ne serait pas réaliste de le soutenir, même si l’absence de plusieurs impressionne toujours davantage dans une communauté réduite.
Quatre journées de fête laissèrent ainsi d’heureuses traces chez ceux qui en furent les acteurs ou les participants.
Le vingt-quatre juin 1961, les mouvements de jeunes soutenus par un groupe d’une dizaine de comédiens occasionnels de la paroisse présentèrent « pour faire rire et réfléchir » une brève comédie, intitulée La farce du tonnelier, puis la pièce d’Alejandro Casona, un auteur portugais, La barque sans pêcheur, dont les échos parvinrent jusqu’au bassin minier du Pas-de-Calais : un an après, les vingt-trois et vingt-quatre juin 1962, nos baladins amateurs se firent applaudir par un public nombreux des paroisses de Liévin et d’Hénin-Liétard.
Le trois juin 1962, nouvelle fête de la jeunesse, qui eut aussi son succès, dans les locaux de la « Fraternité » de Tourcoing. Dans une joyeuse ambiance, enfants et moins jeunes purent exercer leur habilité et leur imagination en jeux et concours divers, avant d’admirer sur scène, mimé et dansé par les enfants de l’école du dimanche, le conte symphonique de Prokofiev Pierre et le loup, mis en scène avec brio et finesse par un jeune couple nouvellement installé à Tourcoing, les Nambot, puis se déchaîner dans le fou-rire provoqué par une pièce burlesque de deux fantaisistes de l’époque sur le thème de Roncevaux.
En 1963, un comité d’une quinzaine de jeunes et de jeunes ménages organisa, le douze mai, la nouvelle fête annuelle, toujours dans les locaux de la Fraternité de la rue de la Malcense : culte en matinée, suivi d’un repas fraternel, et dans l’après-midi de la kermesse traditionnelle. La journée s’acheva par la projection du film de René Clair À nous la liberté !, commenté par un jeune médecin de la paroisse, Daniel Prévost.
Enfin l’année 1964 s’acheva le quatorze juin sur une initiative originale due à un autre groupe animé par le fils du trésorier de la paroisse, Guy Boutteville : un rallye automobile de toute la journée dans les environs de Tourcoing, qui comporta de multiples épreuves, depuis le décodage de l’itinéraire jusqu’aux compétitions de conduite, avec toute la prudence requise, évidemment ! L’innovation connut un franc succès !
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